Action prévue le 3 novembre à Alger Marche nationale des recrutés en préemploi

Action prévue le 3 novembre à Alger Marche nationale des recrutés en préemploi
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Les recrutés du préemploi sont sortis la semaine dernière réclamer leur intégration dans une trentaine de wilayas et comptent dénoncer l’injustice que leur ont fait subir les dispositifs de l’emploi à travers une nouvelle marche qui sera organisée à Alger le 3 novembre prochain.

Tout le monde le sait, mais les autorités ont tendance à fermer les yeux sur les bilans négatifs des dispositifs de lutte contre le chômage en Algérie.

Ni les mesures de création d’emplois à travers l’option de la fondaton d’entreprises, ni celle du préemploi n’ont pu remédier à la crise du chômage qui empêche des millions de jeunes Algériens de vivre sereinement, dignement et tranquillement comme leurs semblables.

Avec toutes les potentialités que possède l’Algérie pour investir réellement et adéquatement ses richesses humaines et «diplômés universitaires», la politique de l’emploi manque d’efficacité et de volonté dans une économie paralysée par les rentes des richesses naturelles.

Frappés de plein fouet par le chômage, les jeunes Algériens, diplômés universitaires pour leur majorité, s’insurgent régulièrement contre cette situation qui les pénalise. C’est dans le cadre de ce mal-être du chômage ou de l’emploi «incertain» et «éphémère » que s’inscrivent les manifestations des chômeurs et des préemplois.

Mercredi dernier, ils étaient nombreux à adhérer à l’appel du Comité national des contrats de préemploi et filet social. Des centaines de recrutés dans le cadre du préemploi ont manifesté dans trente wilayas pour réclamer leur droit à l’intégration et dénoncer l’esclavagisme ainsi que l’injustice et l’exploitation dont ils font l’objet à travers les dispositifs du préemploi de l’Anem.

Selon le coordinateur national du Comité national des contrats de préemploi et filet social, Mohamed Boulsina, une marche sera organisée prochainement à Alger pour lancer un énième cri aux autorités et les appeler à prendre en charge sérieusement les préoccupations de cette tranche.

A noter, dans ce contexte, que toutes les tentatives des préemplois de marcher à Alger ont été soldées par un échec et entravées par les dispositifs de sécurité déployés à chaque occasion. Les mécontents de l’Anem reviennent à la charge pour dénoncer le «non renouvellement des contrats».

Outre l’intégration sans condition des travailleurs du préemploi licenciés, les protestataires dénoncent la précarité et réclament la nonexploitation des diplômés universitaires par les patrons pour contre ce qu’ils appellent «les primes de chômage et non des salaires».

Le respect des libertés figure également parmi les revendications des préemplois qui réclament l’arrêt de toutes les intimidations ainsi que la réintégration de tous les syndicalistes suspendus de leurs postes de travail.

Y.A