La société nationale des transports ferroviaires (SNTF) a subi un préjudice qui s’élève à 48, 63 millions de dinars en 2013, en raison d’actes de vandalisme et de malveillance sur ses installations de sécurité.
Le phénomène a pris une ampleur inquiétante ces dernières années. Les actes de vandalisme et d’incivilité pèsent très lourdement sur les trésoreries des entreprises publiques particulièrement. Chaque année, des millions de dinars, censés contribuer au développement de ces entreprises, s’évaporent du fait de la recrudescence de ce phénomène.
La société nationale des transports ferroviaires (SNTF) figure parmi ces entreprises qui en subissent d’importants préjudices financiers. En 2013, les actes de malveillance sur ses installations de sécurité ont fait perdre à l’entreprise 17,13 millions de dinars, alors que les actes de vandalisme ont entrainé un préjudice qui s’élève à 31,5 millions de dinars. Autrement dit, en une année, la SNTF a perdu au total 48, 63 millions de dinars. Une somme colossale qu’elle a dû soustraire de sa trésorerie pour réparer les équipements et les installations de signalisation et de télécommunication endommagés.
Ce phénomène auquel est confrontée cette entreprise implique des conséquences sur la clientèle qui se voit pénalisée par les retards récurrents observés dans le départ et l’arrivée des trains. Plus grave encore, les trains sont infestés par des bandes d’inciviques qui sèment la terreur parmi les usagers. Les agressions et les vols se font au quotidien.
A cet égard, la société nationale des transports ferroviaires souhaite renforcer davantage la sécurité à bord des trains et les gares ferroviaires en travaillant en étroite collaboration avec la gendarmerie nationale. « Nous sommes actuellement en train de réfléchir sérieusement sur cette question », a rassuré mardi le directeur général de la SNTF, Yacine Bendjaballah, en marge d’une journée d’étude sur l’amélioration de la sécurité interne de cette entreprise.
En 2013, plus de 30 millions de voyageurs ont fréquenté les trains de la banlieue d’Alger, selon la SNTF qui projette d’atteindre 40 à 50 millions de passagers à moyen terme.
Hamid.M