Rien ne va plus en Italie pour le milliardaire algérien, Issad Rebrab, qui risque fort de perdre les aciéries de Piombino.
Les autorités italiennes vont réclamer une pénalité dont le montant s’élèverait à 3 millions d’euros pour le retard dans le lancement de la production dans les aciéries ex-Lucchini à Piombino, en Italie, rapporte cette semaine le quotidien italien IlSole24Ore.
En effet, selon ce célèbre quotidien, les autorités italiennes vont appliquer une pénalité de 500 000 euros pour chaque mois d’arrêt de travail à l’usine de Piombino, ce qui ferait au total environ 3 millions d’euros, les aciéries étant à l’arrêt depuis le début de l’année.
Par ailleurs, Cevital a déclaré, fin octobre, avoir signé deux mémorandums d’accord avec le Chinois Sinosteel, pour la relance de la partie technique des aciéries, notamment l’installation d’un nouveau four électrique, et le deuxième mémorandum a été signé avec un investisseur basé à Dubaï, intéressé par le rachat de 50% des actions d’Aferpi, société du Groupe Cevital détenant les aciéries Lucchini.
Selon Issad Rebrab, ces deux accords permettront un timide redémarrage dans 7 mois et l’installation du nouveau fourneau électrique prendra deux ans. Cependant, ce plan annoncé par le patron de Cevital n’a pas suffi à convaincre le commissaire Piero Nardi, qui a décidé hier, mardi 7 novembre, d’entamer une bataille juridique pour annuler l’acquisition par Rebrab des aciéries Lucchini, a annoncé aujourd’hui le quotidien local Il Tirreno.
