Les autorités tunisiennes ont limogé, durant la période allant de janvier à septembre dernier, pas moins de 686 imams et adressé des avertissements et des blâmes à 1300 autres, en raison de leurs prêches extrémistes, appelant à la haine, selon le dernier rapport publié par la Commission des libertés individuelles et de l’égalité (Colibe). Pour le ministère des Affaires religieuses, ces imams prédicateurs menaçaient sérieusement “la concorde et la coexistence pacifique entre Tunisiens”. Selon ce rapport, plus de 66% des imams recrutés après la révolution de 2011 ont un niveau d’instruction primaire et secondaire. Leur recrutement s’est effectué, en partie, selon leur proximité avec le mouvement islamiste Ennahdha, a indiqué à la Colibe, Fadhel Ben Achour, secrétaire général du Syndicat des imams et des cadres de mosquées
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