Les services de la protection de l’enfance des services de sécurité de la police judiciaire de la wilaya de Mostaganem, ont arrêté, avant-hier, huit personnes âgées entre 18 et 63 ans impliquées dans la vente d’un bébé né d’une relation extraconjugale à une femme immigrée installée en France. Les services de sécurité ont procédé à l’arrestation de la femme qui se préparait à quitter le pays vers la France et lors de son passage au port de Mostaganem, lors de l’opération de contrôle d’identité, il s’est avéré que l’enfant est né d’une relation extraconjugale et sa mère biologique l’a vendu à cette femme.
Les services de sécurité ont empêché la sortie de l’enfant du territoire national et l’ont rendu à sa mère qui l’a inscrit à l’état civil au nom de son père biologique. Le procureur de la République a convoqué les personnes impliquées dans cette affaire et l’accusé principal se trouve en fuite à l’étranger. S’exprimant sur le rapt d’enfants, lundi dernier, le commandant de la Gendarmerie nationale, le général- major Menad Nouba a mis en avant lundi à Alger la nécessité pour toutes les parties de s’engager dans une démarche commune qui définit les mécanismes d’une coopération «efficiente» qui permet de développer une approche globale de lutte contre le rapt d’enfants.
Le responsable, qui présidait le séminaire national sur le phénomène de rapt d’enfants en Algérie, a indiqué que l’organisation de cette rencontre confirmait l’engagement de toutes les parties en charge des affaires de l’enfance dans une démarche commune qui permet de définir les mécanismes d’une coopération efficiente en matière de lutte contre les rapts d’enfants dans notre pays.
