Accusée de meurtre : mariée à 17 ans, à 18 elle accouche en prison

Accusée de meurtre : mariée à 17 ans, à 18 elle accouche en prison

S’est tenu cette semaine le procès en appel d’une affaire de meurtre ou le principal accusé est une femme qui s’est mariée à 17 ans et qui s’est retrouvée, quelques mois après, entrain d’accoucher dans l’une des prisons de la wilaya de Mostaganem. Un triste sort pour cette femme qui est accusée d’avoir voulu assassiner son propre mari, en l’empoisonnant.

Une histoire qui donne l’air d’être tout droit sortie d’un feuilleton à l’eau de rose. Tout a commencé quand la mise en cause, trop jeune, a décidé de se marier. Une décision qu’elle allait très vite regretter, vu que quelques mois après, rien n’allait plus dans ce couple qui va finir déchiré, faisant même une troisième victime ; le bébé qui ne va pas tarder à naitre dans une prison pour femmes.

Café au lait et au poison

Le mari, qui se portait bien, remarque que sa santé ne cesse de se dégrader après le retour de sa femme, qui avait décidé de passer les fêtes de l’Aïd chez ses parents. Le jeune homme va alors alerter les médecins, et suite aux examens, ils découvrent la présence d’une substance particulièrement toxique dans son organisme. Il s’avère qu’il a été victime d’un empoisonnement avec une dose d’insecticide, un alcaloïde dangereux, autrement dit, du poison, que sa femme lui aurait versé dans sa tasse de café au lait, rapportent nos confrères du quotidien Le Soir d’Algérie.

Très vite, les doigts d’accusation pointent vers la jeune femme qui passe vite aux aveux suite aux soupçons qui sont portés sur elle par la police et ses enquêteurs. La mise en cause déclare dans un premier temps qu’elle ne se souvient de rien, car elle était enceinte et qu’elle avait éprouvé des symptômes psychologiques de grossesse qui peuvent nuire au bien-être du couple. La femme était, en effet, enceinte, et elle a accouché en prison, précise la même source qui a souligné que le mari a pu récupérer le nourrisson de sexe masculin.

Les faits de cette affaire remontent à 2016. Mais au début de cette semaine, lors du procès en appel, l’accusée va nier en bloc toutes les accusations qui pèsent contre elle, et va affirmer qu’elle n’a jamais tenté de mettre fin aux jours de son mari. Plusieurs arguments ont été avancés par les avocats de la mise en cause visant à l’innocenter, ou du moins à semer le doute quant à sa culpabilité, cependant, le juge l’avait condamné à 10 ans de prison ferme.