Accusée de “financements étrangers”, Radio-M répond au ministère de la Communication

Accusée de “financements étrangers”, Radio-M répond au ministère de la Communication

L’éditeur de la webradio d’information « Radio-M » a répondu, dans un communiqué, aux accusations du ministère de la Communication qui l’a accusé de « financements étrangers ».

« L’affirmation du ministre selon laquelle Radio M a été lancée grâce à des fonds en provenance de l’étranger est une grave atteinte à ses équipes, ses actionnaires et ses partenaires commerciaux », a indiqué l’éditeur dans le communiqué apportant des précisions sur le mode de financement de la radio.

« Interface Médias l’éditeur de Radio m et de Maghreb Emergent est une société par actions, de droit algérien. Son actionnariat diversifié est composé des journalistes fondateurs, de collaborateurs et de sociétés algériennes leaders de leurs secteurs économiques (Emballage, Pharmacie, BTP, Edition, Boisson, Conseil financier). Aucun actionnaire ne détient plus de 19 % du capital action. Les investisseurs privés ont fait confiance à un projet professionnel sérieux soutenu par la rédaction ainée de Maghreb Emergent, née 3 ans plus tôt », lit-on dans le communiqué.

« Evoquer un recours à des financements étrangers pour lancer une web radio, laisse croire au public que l’investissement est important et les revenus nuls. Radio M est une petite structure qui génère des revenus publicitaires grâce aux sponsors de ses différentes émissions (Assurances, Industries, Pharmacie etc.…), à l’utilisation de ses petits moyens audiovisuels pour la production commerciale de vidéos et de spots audio. La Chaine YouTube génère également depuis 2018 des revenus publicitaires sur la plateforme américaine », a expliqué l’éditeur dans le communiqué.

Pour Rappel, le ministère de la Communication a publié, hier, dimanche 12 avril, un communiqué dans lequel il accuse Radio-M de financements étrangers.

« Cette radio (Radio-M, ndlr) a été lancée grâce à une addition de fonds issus éventuellement d’une collecte publique organisée dans le cadre d’une opération de crowdfunding et de dons en provenance de l’étranger, par le canal d’organismes se donnant pour vocation affichée de renforcer les processus dits de +modernisation+ et de +démocratisation+ », avait indiqué le ministère de la Communication dans le communiqué.

Rédaction d’Algerie360