Accusé d’avoir des biens à l’étranger, Karim Tabbou répond

Accusé d’avoir des biens à l’étranger, Karim Tabbou répond

Se disant victime d’une campagne de discréditation l’accusant de détenir « commerces et investissements en France », le militant et ex-détenu d’opinion Karim Tabbou répond à ses détracteurs et réitère ses engagements et ses « valeurs inoxydables ».

Dans un communiqué rendu public hier mardi, le militant a d’emblée tenu à dénoncer « certains milieux en mal d’idées et obéissant clairement aux ordres de leurs maîtres » qui tentent de colporter « des rumeurs insensées et dénuées de tout fondement sur des prétendues entreprises, commerces et investissements en France me concernant ».

À ce propos, il affirme que « ces milieux » ont choisi cette voie du moment qu’ils n’ont trouvé « aucune faille ou motif politique valable pour m’attaquer et tenter de me discréditer auprès de l’opinion publique ».

D’ailleurs, pour lui, « l’objectif est clair ». Il s’agit de « tenter de discréditer un homme aux principes et valeurs inoxydables », et au vue de son « intransigeance sur les principes démocratiques ; sa constance dans son combat contre cette caste maffieuse au pouvoir qui a spolié les Algériens de leurs droits et de leurs richesses », dit-il.

« Que des rumeurs »

Karim Tabbou affirme, en effet, qu’il est la cible de rumeurs lui « attribuant des comptes bancaires, entreprises ou usines à l’étranger ». Il a ainsi tenu à démentir « formellement et énergiquement ces rumeurs ».

Affirmant ne pas détenir « ni des biens ni des comptes et encore moins des sociétés enregistrées que ce soit en Algérie ou à l’étranger », il ajoute qu’il défit même « les instances administratives, judiciaires, financières et même sécuritaires de mener toutes les enquêtes possibles sur ces questions ».

Se disant ne pas vouloir faire de commentaires ou encore répondre à ses détracteurs, si ce n’est « le respect absolu et la grande considération que je voue aux citoyens », Tabbou avance comme justificatif l’instruction lors de son procès au niveau du tribunal Sidi Mhamed à Alger.

« Poursuites judiciaires »

« Après avoir mené 19 enquêtes judiciaires portant sur les comptes, les biens mobiliers et immobiliers en Algérie et à l’étranger, les registres de commerce », les résultats n’ont prouvé aucune implication « dans ces domaines douteux et obscurs », a-t-il encore souligné.

L’homme qui a embrassé le mouvement populaire dès son début, et continue toujours d’en faire partie lors des manifestations hebdomadaires, a affirmé qu’il a pris la décision « d’engager toutes les poursuites judiciaires à l’encontre des personnes, journaux et autres sites qui diffusent ces mensonges et rumeurs ».