L’affaire de l’ex-wali de Djelfa et actuel wali de Béjaïa, Hamou Ahmed Touhami, accusé publiquement par l’ancien patron de la Gendarmerie nationale, Ahmed Bencherif ,de corruption sur les colonnes de la presse nationale réserverait des surprises.
Le ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales semble se saisir du dossier pour ne pas laisser les deux parties s’accuser, mutuellement, à travers des déclarations interposées sur les colonnes de la presse nationale.
I nterrogé, hier, en marge de la séance de l’examen du projet de loi relatif aux associations, Daho Ould Kablia a affirmé que «cette affaire n’est pas encore réglée et qu’elle est suivie au niveau de son département».
Toutefois, le ministre de l’Intérieur ne compte pas prendre une quelconque décision sanctionnant le wali de Béjaïa avant que celui-ci n’apporte des preuves qui réfuteraient les accusations de l’ancien commandant de la Gendarmerie nationale. Pour rappel, Ahmed Bencherif a accusé publiquement Hamou Ahmed Touhami de corruption quand il était en poste dans la wilaya de Djelfa et lancé un appel aux autorités de mettre fin aux fonctions de ce commis de l’État.
Daho Oulda Kablia vient de confirmer, avec ces déclarations, l’information rapportée par la presse nationale et selon laquelle une commission interministérielle a été dépêchée dans la wilaya de Djelfa pour enquêter sur la véracité des accusations portées par l’ancien commandant de la Gendarmerie nationale à l’encontre de l’ex-wali de Djelfa.
En décidant de s’emparer du dossier, le ministère de l’Intérieur donne-til un cachet public à cette affaire ? Avec les déclarations de Daho Ould Kablia, la désormais «affaire de l’ex-wali de Djelfa» prendra-elle une nouvelle tournure ?
Hacène Nait Amara