Un groupe de directeurs de publication gérants d’organes de presse, représentant la corporation, sont parvenus, dernièrement, à un accord avec la direction de la Caisse nationale des travailleurs assurés sociaux (Cnas) sur la gestion des créances des entreprises de presse en matière de cumul de non-paiement des cotisations sociales.
Ainsi, dans le cadre des dispositions de la loi de finances 2016, qui accordent des avantages et des facilitations aux employeurs qui régularisent leurs situations vis-à-vis de la Cnas au plus tard au terme du premier trimestre de l’exercice en cours, les journaux – tous endettés à de très rares exceptions, selon nos sources – ont bénéficié d’un rabattement de 60% sur leurs créances.
Les 40% restants sur la dette seront apurés en une seule fois si l’état de la trésorerie de l’entreprise le permet, ou échelonnés sur 25 ans au plus.
Cet accord vient à point nommé pour laisser respirer un grand nombre de journaux en difficulté financière en raison de la contraction du marché publicitaire. Il pose, au-delà, la problématique de la non-déclaration de journalistes qui exercent ainsi un métier à risque sans couverture sociale.
