Accord de siège pour le lancement des activités du Centre arabe de prévention des séismes et des catastrophes naturelles en Algérie

Accord de siège pour le lancement des activités du Centre arabe de prévention des séismes et des catastrophes naturelles en Algérie

Un accord de siège a été signé dimanche à Alger entre le gouvernement algérien et le Centre arabe de prévention des séismes et des catastrophes naturelles relevant de la Ligue arabe, marquant le lancement officiel des activités du centre sur le territoire national, indique l’APS.

L’accord a été signé par le directeur général des protocoles au ministère des Affaires étrangères, Lounes Magramane et le directeur du Centre arabe de prévention des séismes et des catastrophes naturelles, Amer Belhadj Aissa, en présence du ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, et du ministre de l’Habitat, de l’urbanisme et de la ville, Abdelwahid Temmar.

En vertu de cet accord, le centre, sis à Alger, sera habilité à « activer officiellement » sur le territoire national, a indiqué Amer Belhadj Aissa.

Cet accord porte sur les « droits et devoirs du centre envers la République algérienne ainsi que les droits et devoir des fonctionnaires du centre en tant que cadres internationaux travaillant sur le territoire national », a ajouté le responsable.

Il a expliqué dans ce sens que le centre est une institution arabe spécialisée relevant de la Ligue arabe et membre important du système de l’action arabe commune.

Le responsable a évoqué la recrudescence des catastrophes naturelles dans le monde et dans la région arabe y compris l’Algérie, rappelant le séisme qui a frappé la région de Chlef en 1980, les inondations de Bab El Oued à Alger (2001), le séisme de Boumerdès en 2003 et qui ont causé d’importantes pertes humaines et matérielles. Il a mis l’accent également sur le rôle du centre en matière de prévention des séismes et catastrophes naturelles et dans le domaine technique.

Le directeur du Centre arabe de prévention des séismes et des catastrophes naturelles a rappelé que l’idée de création du centre était une proposition que l’Algérie avait formulée en 2001 avant son approbation par la Ligue arabe.

Le Centre a été créé en vertu des décisions du Conseil économique et social de la Ligue des Etats arabes et du Conseil de la Ligue au niveau des ministres des Affaires étrangères et son assemblée générale constitutive tenue à Alger le 20 décembre 2014.

L’activité du Centre consiste en l’action technique en termes de prévention des dangers sismiques et des catastrophes naturelles comme les inondations, les glissements de terrain, les cyclones, la désertification et les catastrophes provenant du changement climatique et autres.

Il vise également à identifier et définir les sites et les champs sismiques ainsi que les lieux exposés aux inondations et glissements de terrain, les zones contenant des grottes dans les régions d’habitation et unifier les procédures de recueil, de traitement, d’évaluation, de publication et de généralisation des données relatives à l’activité du centre.

Parmi les missions principales du centre arabe, figure la recherche scientifique appliquée dans le domaine de la prévention des dangers sismiques et des catastrophes naturelles, l’échange d’expertises entre les Etats arabes, le transfert de la technologie développée au niveau mondial vers les Etats arabes et son application ainsi que la mise en place d’une banque d’informations techniques et d’un programme d’entrainement spécialisé au profit des cadres arabes.

Cette institution permettra la coopération technique et scientifique entre les différents pays arabes ainsi que les organisations internationales, outre la contribution à l’exécution des programmes onusiens dans ce domaine.