M. Soltani qui présidait l’ouverture de la conférence nationale des cadres du MSP a indiqué que les militants du parti ont fait savoir aux dissidents que le mouvement n’était pas seulement des personnes à sacraliser mais des institutions et des règles à observer » dénonçant le « désengagement vis a vis des referens islamiques pour des intérêts partisans étriqués ».
« L’indiscipline au niveau de la direction » est à l’origine du problème, a estimé, M. Soltani réfutant toute implication des militants dans les dissidences que le parti a connes en 2008 et 2012.
La politique de communication du parti constitue aussi, a-t-il soutenu, « le plus sérieux problème auquel le parti est confronté » soulignant la nécessité de réviser cette politique.
Concernant les élections locales le premier responsable du parti a rappelé que sa formation « sera présente à toutes les échéances comme elle l’a fait même dans les moments difficiles ».

Il a toutefois mis en garde les militants du parti contre les conséquences des comportements préjudiciables à l’image de la formation.
« Des parties mènent une campagne pour nous imputer la responsabilité des résultats négatifs des précédentes transitions », a-t-il insisté.
Cette conférence « intervient dans un contexte marqué à la fois par la volonté de trouver un soutien pour imposer des réformes vouées à l’échec et celle de consacrer la politique du fait accompli avec tous ses dysfonctionnements », a-t-il indiqué.
Pour M. Soltani, « l’Algérie a raté une occasion historique pour asseoir sa démocratie et se débat aujourd’hui pour trouver une issue au nouveau problème aggravé par les résultats des élections du 10 mai » (élections législatives).
Il a rappelé que « la priorité nationale réside dans la rédaction par « une commission neutre » d’une nouvelle constitution » afin de « changer le système de gouvernance et en faire la constitution du peuple », estimant que « l’Algérie a vidé ses réformes de leur essence et les gouvernements qui se sont succédé ont traité le volet politique par des mesures destinées à absorber la colère sociale ».
Il a également plaidé pour « la transparence et l’ouverture d’un dialogue national pour surmonter « les tensions », en optant directement pour une réalité qui mettrait fin à la crise des légitimités en prévision des échéances de 2014″.
« Il est claire pour tous qu’il n’est plus question d’un retour à la tragédie nationale », a-t-il précisé.
Les travaux de la conférence nationale de deux jours du MSP se poursuivent à huis clos au complexe touristique « le Grand bleu » de Tipasa au terme d’une série de rencontres entre le président du mouvement et ses militants au niveau des wilayas.