Accidents de route: la CNCPPDH incite les pouvoirs publics à « une tolérance zéro » face aux contrevenants

Accidents de route: la CNCPPDH incite les pouvoirs publics à « une tolérance zéro » face aux contrevenants

ALGER- La Commission nationale consultative pour la promotion et la protection des droits de l’Homme (CNCPPDH) a incité lundi les pouvoirs publics à s’atteler « avec force et conviction » à l’instauration « effective d’une tolérance zéro » aux contrevenants aux dispositions du code de la route.

La CNCPPDH « incite les pouvoirs publics à s’atteler avec force et conviction à l’instauration effective d’une tolérance zéro aux contrevenants aux dispositions du code de la route », a indiqué un communiqué de la Commission, appelant  les autorités concernées, au niveau local et central, « à assurer un effectif et diligent entretien de l’état des routes et des signalisations routières ».

Elle a noté qu’en 2015, les services de la Gendarmerie nationale ont recensé 20.361 accidents de la circulation routière ayant causé 3.801 morts et 36.657 blessés, soit une moyenne « effroyable » de 56 accidents causant, chaque jour, la mort de 10 personnes et des blessures à 100 autres. Au cours de ce premier trimestre de l’année 2016, les chiffres sont aussi « effrayants ».

Pour la Commission certes, le facteur humain est « responsable de la majorité » de ces accidents, mais « cela n’exonère en rien la responsabilité des autorités et des institutions publiques en charge de la constatation et de la répression des comportements infractionnels au code de la route ainsi que celles en charge de l’infrastructure routière ».

« Des milliers d’usagers de la route sont décédés ou blessés à la suite d’accidents de la circulation routière », a observé le communiqué ajoutant que c’est devenu une « véritable hécatombe dans notre pays ».

Selon la CNCPPDH, que chaque institution concernée doit exercer « effectivement et sans aucune relâche les prérogatives qui lui sont dévolues (…) ».

« Cette situation dramatique qui interpelle la conscience de tout un chacun doit recevoir une action concrète, soutenue, effective et volontariste, qui n’accepte aucune entorse, dans l’objectif de faire de nos routes un axe de rapprochement et d’évasion conviviale et non un couloir où viennent s’entasser, chaque jour, des morts et des blessés », a relevé la CNCPPDH.

« Agissons tous ensemble pour faire de la route un chemin de paix et non une rencontre obligée avec la mort », a plaidé la Commission.