Accidents de la route: Vers la réorganisation du travail des conducteurs des transports en commun des voyageurs

Accidents de la route: Vers la réorganisation du travail des conducteurs des transports en commun des voyageurs

Par ailleurs et en réponse à une question du député Abdelghani Ouicher du parti Tajamou Amal El Jazaïr (TAJ) sur «les massacres» de la route et les mesures prises pour réduire les accidents, le ministre a rappelé le bilan des accidents de la circulation en 2017, en faisant une comparaison avec 2016, soulignant que les services concernés ont enregistré 3.639 morts en 2017 soit une baisse de 8,84% par rapport à 2016.

Dans ce cadre, le ministre a évoqué la mise en place de plusieurs mécanismes et mesures dont la révision de la loi relative à la régulation de la circulation routière de 2001 et la création d’un conseil consultatif intersectoriel sous la tutelle du Premier ministre qui aura pour mission la mise en place d’une stratégie de prévention et de sécurité routière. Il a rappelé également les dispositions relatives au permis de conduire biométrique et permis à points, l’alourdissement des sanctions à l’encontre des contrevenants et l’élaboration d’un décret exécutif sur la mise en place d’un système de contrôle des normes du gabarit, de poids et de charge pour les véhicules poids lourds.

A ce titre, le ministre fera savoir de l’élaboration d’un texte, en coordination avec le ministère de l’Education nationale, sur l’intensification des cours de sécurité routière dans les établissement d’éducation. Il a souligné, en outre, que son département s’attelait à la réorganisation du travail des conducteurs des transports en commun des voyageurs interwilayas en limitant la durée de conduite quotidienne à 9 heures et d’arrêt au moins 30 minutes après 4 heures et demi de conduite avec l’obligation d’assurer deux conducteurs par bus, si la durée de conduite dépasse les 9 heures et les trajets plus de 600 km.

Par ailleurs, M. Zaâlane a souligné le travail en cours afin de renforcer le rôle du contrôle technique des véhicules qui constitue un garant de la régularité du parc national, faisant état de la connexion des équipements de contrôle technique de véhicules à travers 360 agences à un serveur central afin d’établir le procès du contrôle technique de manière automatique et éviter l’intervention du facteur humain.

Abder B.