Les accidents de travail et de circulation coûtent très cher à l’Algérie. Rien que pour les accidents de circulation, le pays débourse environ 100 milliards de dinars par an, cela en plus des pertes humaines dont la moyenne était de 13 morts par jour en 2013.
C’est ce qui ressort des différentes tables rondes, organisées aujourd’hui par la société des eaux et de l’assainissement d’Alger, en collaboration avec la direction des Ressources en eau des wilayas d’Alger et de Tipasa, à l’occasion de la journée de la sécurité et de la santé au travail 2014.
Les intervenants, lors de cette rencontre inscrite dans le cadre de l’engagement de la SEAAL en termes de responsabilité sociétale, comme l’a souligné son directeur général, Jean-Marc Jahn, ont mis l’accent sur la nécessité de sensibiliser toute la société algérienne et en particulier les conducteurs et les travailleurs à la sécurité et à la prévention aussi bien sur les routes qu’en milieu professionnel.
Le Dg de la Direction des Transports d’Alger, Mohamed Hammadi a noté que les accidents de la circulation ont causé la mort à 4 547 personnes en 2013, à raison de 13 morts par jour. De son côté, le représentant du Centre national de prévention et sécurité routière, Houcine Bahloul, a souligné que les accidents de circulation coûtent près de 100 milliards de dinars par an au Trésor Public. Ce coût est réparti, précise-t-il, entre les frais d’hospitalisation des victimes handicapées, leurs suivis médicaux, leurs assurances à la Cnas, leurs pensions et autres frais de prise en charge.
Quant au président de l’association «Tarik Essalama», Mohamed Lazouni, il a estimé que la prévention est la meilleure solution pour mettre fin ou du moins pour réduire ces accidents de circulation. «La voiture est un bon esclave, mais un mauvais maître», a noté l’ancien présentateur de l’émission «Tarik Essalama» de l’ENTV, avant d’appeler les conducteurs «au respect de la distance de sécurité».
Le chef de département Hygiène et sécurité, au niveau de la société des eaux et de l’assainissement d’Alger, Samir Kouri, a indiqué, pour sa part, que la Seaal se mobilise pour développer la culture de l’entreprise en matière de sécurité par une communication efficace auprès des travailleurs et des managers afin de prévenir les accidents de travail et réduire les comportements dangereux. Il s’agit également pour la société de se préparer à la certification OHSAS 18001 liée à la sécurité et l’hygiène dans le travail.
Pour sa part, le Dg de Seaal, Jean-Marc Jahn, a précisé que «le but de cette rencontre est de sensibiliser nos collaborateurs ainsi que toutes les parties prenantes (Sous-traitants, Autorités publiques, institutions, associations, média et société civile), à la prévention et à la sécurité de tous, en se mobilisant ensemble à promouvoir une prise de conscience collective et salvatrice pour préserver leur vie et celle des autres.
Lahcene Brahmi