Lentement mais sûrement, Internet s’impose dans notre vie et s’introduit dans nos foyers.
Les parents sont appelés à la plus grande vigilance pour éviter que leurs enfants ne soient victimes de ce moyen technologique aux bienfaits qui ne sont plus à démontrer, mais qui constitue en même temps une arme à double tranchant aux dangers multiples.
Ce sont entre autres les recommandations des informaticiens à l’intention des parents pour protéger leurs enfants des dangers avérés de l’Internet.
Intervenant lors d’une semaine «portes ouvertes» sur cet établissement d’enseignement professionnel, l’informaticienne Wassila Adjal, chargée de formation à l’Insim, a présenté une communication thématique consacrée aux ménages dotés de la connexion internet ainsi qu’aux cybercafés.
Selon elle, les parents peuvent également procéder ou faire appel à un utilisateur expérimenté pour configurer les paramètres de l’ordinateur pour qu’il autorise l’accès Internet uniquement pour les sites expurgés d’éléments indésirables. Cette option permet d’empêcher l’affichage de plusieurs contenus illicites, entre autres ceux à caractère sexuel, de nudité, de violence, de consommation d’alcool, de drogue et de tabac.
Dans son exposé, intitulé «Protection des enfants contre les dangers d’Internet», cette informaticienne a ainsi mis l’accent sur «l’indispensable rôle des parents dans la prévention des risques auxquels s’exposent leurs petits». «Il ne s’agit pas d’interdire l’accès à Internet aux enfants et aux adolescents», a indiqué l’intervenante en rappelant que le web «constitue la plus importante source de documentation au monde et est, de ce fait, fort utile aux élèves en quête de complément de cours ou d’exposés scolaires».
l’Internet permet en outre aux jeunes de communiquer avec d’autres internautes de leur âge, de s’adonner aux jeux éducatifs, de consulter des sites conçus comme des livres de contes, d’autres proposant des comptines, des poèmes et même des dessins à colorier. La spécialiste a abordé ensuite la seconde partie de son exposé qu’elle a consacrée aux cybercafés où, a-t-elle observé, de nombreux enfants se rendent sans être accompagnés par les parents «qui semblent ignorer l’existence du danger sur Internet».
«Au cybercafé, un adolescent sur deux accède à des sites non autorisés», a affirmé l’informaticienne à l’appui d’une étude élaborée en 2009 par le fournisseur d’accès Internet en Algérie. Sur ce point, l’intervenante s’est montrée catégorique, plaidant pour «l’interdiction d’accès aux enfants non accompagnés, car ils constituent des proies commerciales faciles, nonobstant les retombées négatives sur le plan psychologique».
