Plus de 93% de la population algérienne est raccordée à l’eau potable. Ce taux dépasse les critères de la Banque mondiale qui estime que 2,6 milliards de personnes, soit 40 % de la population mondiale, n’ont pas accès à des installations sanitaires améliorées. Pour faire face à la question de l’approvisionnement en eau qui devient de plus en plus cruciale, l’Algérie a mis les bouchés doubles.
Les ressources hydriques disponibles et mobilisables en Algérie sont estimées à 17,2 milliards m3, dont 12 milliards de ressources superficielles dans le Nord, 2 milliards de ressources souterraines (nord) et 5,2 milliards m3 dans le Sud (superficielles et souterraines). Selon Messaoud Terra, directeur de l’alimentation en eau potable au ministère des Ressources en eau, l’Algérie disposera de 96 barrages à l’horizon 2016 pour une capacité globale de 9 milliards de mètres cubes (m3). Actuellement, 64 barrages sont en exploitation sur l’ensemble du territoire national pour une capacité de quelque 7 milliards de m3.