L’Académie algérienne de la langue amazighe n’est pas près de voir le jour. Trois années après l’avoir introduite dans la Constitution, cette institution qui devra prendre en charge tamazight sur le plan scientifique et linguistique n’est toujours pas mise sur pied. Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, à qui la mission échoit, tergiverse. Ainsi, après l’épisode du recueil des CV d’universitaires, le département de Tahar Hadjar n’a pas donné de suite. Selon des informations, toutes les universités du pays sollicitées pour faire leur proposition sur la composante de cette académie ont répondu, mais le MESRS hésite à faire le tri des CV reçus. Il est, certes, difficile pour un département de “désigner” la composante d’une telle académie sans connaître au préalable les pressentis à sa présidence. Le choix du premier responsable ne peut être que politique, d’où cette tergiversation.
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