Abuser de Facebook augmenterait les risques de dépression

Abuser de Facebook augmenterait les risques de dépression

Vous êtes accro aux réseaux sociaux ? Cette nouvelle étude, publiée dans le Journal of Social and Clinical Psychology pourrait bien vous faire débrancher quelque temps. Des chercheurs de l’Université de Houston, dirigés par Mai-Ly Steers, ont étudié les habitudes de navigation sur Facebook de 300 étudiants. Résultat : plus on y passe de temps, plus on a de chances de développer des symptômes dépressifs. Un phénomène qui serait lié au mécanisme de comparaison sociale…

On ne va pas se mentir : sur Facebook, on cherche tous plus ou moins à se mettre en valeur, en publiant les détails les plus intéressants de notre vie (CDI signé, vacances à Miami, fiançailles…), les photos les plus funs, et en faisant l’impasse sur les galères du quotidien. Sur notre fil d’actualité, ce genre d’infos édulcorées sur la vie de nos amis ne cessent de défiler. Et, inévitablement, on ne peut s’empêcher de s’y comparer. Ce qui nous laisse parfois le sentiment d’avoir une vie moins palpitante.

Selon May-Ly Steer, « cela ne signifie pas que Facebook cause la dépression, mais plutôt que les sentiments dépressifs sont étroitement associés au temps passé sur ce réseau social, et au fait de se comparer avec ses amis ». La chercheuse précise cependant que « tout dépend de la façon dont on l’utilise. Si on se sert de Facebook comme d’un simple moyen de rester en contact avec les autres – ce qui est son but initial – on ne risque rien ».

Une autre option : filtrer son fil d’actu. Et se concentrer sur ces potes qui postent des photos de tous leurs repas, affichent des statuts dépressifs ou sans intérêts et partagent des vidéos buzz à longueur de journée. Une façon de tourner la comparaison à son avantage…