Demi-finaliste lors de la précédente édition de la CAN-2010 qui s’est tenue en Angola, la sélection algérienne n’est pas parvenue à se qualifier à la phase finale de cette compétition continentale qui se déroule actuellement conjointement au Gabon et en Guinée équatoriale.
Il faut dire que l’absence de l’Algérie à cet événement a quelque peu surpris les présents ici à Libreville, capitale du Gabon, notamment les représentants de certains médias occidentaux qui n’arrivent pas à comprendre comment une sélection qui a atteint le carré d’as de la précédente édition et qui a joué la dernière Coupe du monde soit absente à ce rendez-vous africain. Tous étaient d’accord pour dire que l’absence de certaines grandes nations de football à l’instar de l’Algérie, l’Egypte, du Cameroun, le Nigeria ou même de l’Afrique de Sud, à cette CAN 2012, rendait la compétition moins attrayante.
Patrick Juillard (footafrica 365) : «Il manque les supporters algériens à cette CAN»
Pour Patrick Juillard, rédacteur en chef du site spécialisé du football africain, footafrica365.fr, l’absence de l’Algérie à cette CAN-2012, même si elle reste quelque peu surprenante, demeure néanmoins assez logique, tant l’après-Mondial n’a pas été géré convenablement.
«Personnellement, j’aurais souhaité que l’Algérie soit présente à cette CAN-2012, vu l’engouement qu’elle dégage, notamment auprès de ses merveilleux supporters. Ces derniers auraient certainement envahi le Gabon et donné une bonne ambiance à cette compétition. Cela dit, pour avoir suivi le parcours de l’Algérie lors des éliminatoires, je dois dire que votre sélection a sous-estimé la Tanzanie, surtout la République centrafricaine, et cela a été au final fatal pour vous. Je crois aussi que l’après- Mondial n’a pas été bien géré, comme d’ailleurs par les Camerounais et les Nigérians. Il manque l’Algérie pour que le Maghreb soit au complet. C’est dommage !»
Florian Fieschi (RTL) : «L’absence de l’Algérie à cette CAN est regrettable»
«Même si je n’ai pas trop suivi le parcours de l’Algérie lors de ses éliminatoires, je pense néanmoins que son absence à ce rendez-vous demeure assez regrettable. L’Algérie a toujours été une grande nation de football, et c’est dommage de ne pas la retrouver là parmi les ténors africains. Toutefois, ce n’est pas une catastrophe. Dans un an, il y aura une autre édition et la sélection algérienne aura intérêt à être présente.»
Samuel Olivier (RMC-BFM) : «L’Algérie aurait été un bon client pour nous»
«Je pense qu’une CAN sans l’Algérie, le Cameroun et l’Egypte n’a pas vraiment de goût. J’aurais aimé que les Verts soient présents à cette compétition, surtout pour nous les médias français, vu qu’il y a un nombre important d’Algériens qui vivent en France. L’Algérie aurait été un bon client, c’est certain. J’espère que votre sélection relèvera vite la tête et qu’avec Vahid Halilhodzic, les choses changeront dans le bon sens.»
Paul Sabin (La Nouvelle Expression du Cameroun) : «Le football africain n’est plus ce qu’il était»
Pour le journaliste du quotidien camerounais, La Nouvelle Expression, Nana Paul Sabin, l’absence de l’Algérie à cette compétition est normale, étant donné qu’elle n’a rien montré lors des éliminatoires. «Cette CAN est un peu spéciale, puisqu’on y retrouve plusieurs nouvelles sélections, à l’image du Soudan, le Botswana ou même le Niger qui n’ont pas trop l’habitude d’y participer. Le football africain a beaucoup progressé ces dernières années et il ne suffit plus de s’appeler le Cameroun, l’Algérie ou même l’Egypte pour croire à une qualification facile.»
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Kharja : «Il ne faut pas que Mesbah soit intimidé par les stars du Milan»
Houssine Kharja, le capitaine de la sélection marocaine, demeure l’un des rares joueurs arabes à avoir joué au sein d’un des plus grands clubs d’Italie, à savoir l’Inter Milan. Avec le transfert de Djamel Mesbah au Milan AC, on a voulu connaître son avis et voir comment il a réussi à se frayer un chemin parmi l’armada intériste.
«Non, moi, je n’ai pas rencontré de problème d’intégration à l’Inter. Certes, je suis venu à la mi-saison, mais je connaissais déjà presque tout le monde. J’avais déjà joué à l’AS Rome, donc les grands clubs, je savais comment ça marchait. Ce que je peux conseiller à Mesbah, c’est de rester zen et de continuer à bosser. Il ne faut pas qu’il soit intimidé par les stars du Milan. Il faut qu’il sache que si un club comme le Milan l’a recruté, c’est qu’il a les qualités pour y jouer. En tout cas, je sais que Mesbah est quelqu’un de humble qui ne se prend pas la tête. Laissons-lui un peu de temps pour s’acclimater à son nouvel environnement et je suis sûr qu’il réussira.»
«J’ai quitté l’Inter à cause de mon conflit avec
A la question de savoir pour quelle raison son passage à l’Inter a été assez court (six mois seulement), l’actuel sociétaire de la Fiorentina nous dira :
«Au départ, il était question que je continue à l’Inter cette saison encore. Néanmoins, après la nomination de l’entraîneur Gian Piero Gasperini à la tête de l’équipe l’été dernier, j’ai pris moi-même la décision de quitter le club, car je ne m’entendais pas avec lui. J’étais déjà en conflit avec lui, lorsque j’évoluais à Genoa. Voilà.»
La CAF leur a retiré leurs accréditations
Deux photographes tunisiens, en l’occurrence Mehrez Toujani et Hosni Menoubi, se sont vu retirer leurs accréditations par les responsables de la CAF, à l’issue du match Maroc-Tunisie qui s’est joué le 23 janvier dernier, après avoir enfreint au règlement de la CAF, en dépassant les limites de l’espace qui leur a été réservé sur la pelouse lors dudit match. Les responsables de la CAF ne se sont pas arrêtés là, puisqu’ils ont décidé de suspendre les deux photographes de toutes couvertures liées à une compétition de la CAF pour trois ans. Ils les ont aussi priés de quitter au plus vite le Gabon. Cette réaction assez inédite de la CAF a beaucoup surpris la corporation. D’ailleurs, une pétition a été signée par l’ensemble des journalistes et photographes présents à Libreville pour demander à la CAF d’annuler ces sanctions.
Le vuvuzela interdit au stade
Les organisateurs de la COCAN ont pris la décision d’interdire au stade, à l’occasion de cette CAN-2012, les vuvuzelas, afin d’éviter les sons assourdissants, comme ce fut le cas lors du dernier Mondial, notamment. Néanmoins, un nouveau gadget est venu le remplacer et a pour nom : Mubamda.
