Abrini avoue que la cellule belge planifiait un autre attentat en France: Paris et Bruxelles toujours sous la menace terroriste

Abrini avoue que la cellule belge planifiait un autre attentat en France: Paris et Bruxelles toujours sous la menace terroriste

d-paris-et-bruxelles-toujours-sous-la-menace-terroriste-7f6ef.jpgL’arrestation de Mohamed Abrini confirme le lien direct entre les attentats de Paris et de Bruxelles. Mais il manque encore des pièces au puzzle. Et les enquêteurs des deux pays sont toujours sur la trace d’éventuels complices d’une cellule terroriste aux ramifications européennes.

Le pire a été évité en France, où la cellule bruxelloise avait envisagé de mener de nouvelles attaques, grâce à l’arrestation de Saleh Abdeslam, puis de Mohamed Abrini, ont indiqué les autorités belges. C’est ce qu’a affirmé hier le parquet fédéral, s’appuyant sur les aveux du suspect-clé M. Abrini, au lendemain de son arrestation à Anderlecht, un quartier de Bruxelles. “Le parquet fédéral confirme qu’il ressort de plusieurs éléments de l’enquête que l’objectif du groupe terroriste était de frapper à nouveau la France et que c’est pris de court par l’enquête qui avançait à grands pas qu’ils ont finalement décidé dans l’urgence de frapper Bruxelles”, explique le parquet dans un bref communiqué.

Abrini et ses complices avaient en fait été pris de cours par l’avancée de l’enquête des autorités belges qui ont abouti à l’arrestation de plusieurs membres de la cellule de Molenbeek, rapporte également la presse locale en explication des raisons ayant conduit les terroristes à commettre un carnage à Bruxelles le 22 mars dernier. Les terroristes avaient, pour rappel, commis deux attaques-suicides à l’aéroport de Bruxelles-Zaventem et à la station de métro de Maelbeek, faisant 34 morts et plus de 200 blessés. Par ailleurs, Mohamed Abrini a avoué aussi être “l’homme au chapeau” qui a été capté par la vidéosurveillance de l’aéroport bruxellois quelques minutes avant l’attaque-kamikaze. Il a été officiellement inculpé hier pour “participation aux activités d’un groupe terroriste, d’assassinats terroristes et de tentatives d’assassinats terroristes”, dans les attentats de Paris et de Bruxelles.

Un des membres de sa cellule, Osama Krayem, Suédois, fils d’exilés syriens, a été interpellé au même moment que le Belgo-Marocain. Les services de sécurité belges pensent qu’il serait “l’homme du métro” qui a été aperçu en compagnie du kamikaze Khalid El-Bekraoui. Mais le parquet ne souhaite pas livrer d’autres détails sur ce suspect, l’enquête étant toujours en cours aussi bien en Belgique que dans les autres pays d’Europe, où plusieurs arrestations liées aux attentats de Paris et de Bruxelles ont eu lieu ces derniers jours, notamment en Allemagne et aux Pays-Bas. Toutefois, selon l’AFP, Osama Krayem intéresse beaucoup Paris car les enquêteurs soupçonnent Salah Abdeslam d’être allé le chercher, ainsi que le dénommé Amine Choukri, à Ulm (Allemagne),

le 3 octobre quand ils sont, très probablement, rentrés de Syrie.