Abdoun trompé par un diagnostic exagéré

Abdoun trompé par un diagnostic exagéré

Djamel Abdoun a retrouvé la compétition samedi avec son club, Olympiakos le Pirée, dans un match de championnat face à Levadiakos. Cela n’a pas manqué de soulever des interrogations auprès de l’opinion publique algérienne, surprise de ce retour rapide sur les terrains d’un joueur qui avait décliné l’offre de participer à la CAN-2013 au motif que sa convalescence devait prendre 5 semaines.

Djebbour avait eu lui aussi un diagnostic erroné

A bien y voir, ce retour de Abdoun n’est pas un reniement de sa parole. Il n’est pas à écarter que les responsables de Olympiakos aient exagéré le diagnostic de sa blessure juste pour le décourager d’aller à la CAN. Il est possible qu’ils lui aient fait comprendre qu’il lui faut 5 semaines de convalescence alors qu’en réalité, il en fallait moins. Cela ne serait pas surprenant puisqu’ils l’ont déjà fait avec Rafik Djebbour qui a dû jouer plusieurs matches la saison passée en traînant une blessure au genou sur «conseil» des médecins du club qui martelaient qu’il n’avait pas besoin d’une intervention chirurgicale.

Une discussion franche s’impose entre Halilhodzic et lui

Ayant contracté la blessure le 15 décembre 2012, Abdoun a rejoué samedi passé, 12 janvier 2013, soit 4 semaines exactement après. A une semaine près, on ne peut pas parler de tricherie, surtout pas de la part d’un joueur qui a exprimé à maintes reprises son désir de défendre les couleurs nationales et qui avait fait tout pour convaincre le sélectionneur Vahid Halilhodzic. Après la CAN, une discussion franche s’impose entre le coach et le joueur afin d’éviter les malentendus et les interprétations tendancieuses.