Comme ses coéquipiers en sélection nationale,Djamel Abdoun est aussi sollicité par la presse en France.D’abord, parce que c’est un Mondialiste que la région de la Loire-Atlantique récupère,ensuite, le stratège du FC Nantes a pas mal d’histoires à raconter sur le calvaire qu’il a vécu lui et ses compagnons au Caire. Avant,pendant et après le match.
La folie de la qualification est un peu retombée, maintenant pouvez-vous affirmer que faire partie de ce groupe est votre meilleur souvenir footballistique ?
Sans hésitation, je réponds
par un grand OUI. C’était un moment inoubliable pour l’Algérie et avoir fait parti, du groupe qui a procuré tant de joie à des millions de personnes,c’est la plus belle des choses qui me soit arrivée dans ma carrière.
On va revenir sur les incidents au Caire. Certains médias égyptiens affirmaient que vous avez «simulé» une agression… Comment avez-vous vécu cela?
Les images parlent d’elles-mêmes. On a tous eu très peur e ton ne s’attendait pas du tout à un accueil aussi violent. On va dire qu’avec quelques blessures on s’en est bien sorti, ça aurait pu être pire. Maintenant, on attend des sanctions contre la fédération égyptienne qui n’a pas tout fait pour assurer la sécurité de personnes qui venaient simple-ment jouer un match de foot.
Ces incidents finalement vous ont encore plus soudés,et surtout ont crée un élan desoutien à l’équipe nationale,du peuple algérien bien sûr,mais également des autres pays (on pense au Soudan où vous avez été accueillis comme des héros avant le barrage)…
Ce qui ne tue pas rend plus fort.
On va dire que ces incidents nous ont en quelque sorte aidés puisque l’équipe était encore plus déterminée après ce qui s’est passé.
Grâce à l’appui de notre public et des Soudanais,que je tiens à remercier pour leur hospitalité, on a réussi à rendre une belle réponse sur le terrain.C’est ce qu’il fallait faire et on l’a fait.
Avez-vous conscience de la vague de soutien que vousavez eue en France durant ce barrage ?
Oui, on doit énormément ànos supporters qu’ils soient basés en France ou dans les autres pays.
En tout cas, on ne les remerciera jamais assez pour leur soutien. Cette qualification pour la Coupe du monde, c’est en grande partie à eux qu’on ladoit. Sans leur soutien, on n’yserait certainement pas arrivés.
Le retour à la réalité, c’est au FC Nantes, où vous avez eu un petit accrochage avecle coach qui vous a valu une petite sanction.
Un footballeur peut commet-tre quelques erreurs. Ça m’es tarrivé et j’assumerai mes actes et leurs conséquences