«Nadir est comme un frère et je ne me suis jamais disputé avec lui»
Après la fin de la rencontre amicale face au Gabon, perdue faut-il le rappeler par la sélection nationale sur le score de (2-1) au stade du 5-Juillet, beaucoup a été dit sur la fin houleuse qu’aurait connue cette partie dans les vestiaires des Verts, juste après le coup de sifflet final de l’arbitre marocain.
Certaines informations parlaient d’une soi-disant bagarre que serait survenue justement entre Djamel Abdoun et son coéquipier Nadir Belhadj, au moment où ils se dirigeaient vers le tunnel menant aux vestiaires.
Afin d’avoir plus de précisions sur cette affaire et connaître l’avis d’un des éléments cités dans cette prétendue altercation, on a contacté hier après-midi par téléphone le sociétaire du FC Nantes qui a d’emblée tenu à démentir de manière formelle ces accusations, qu’il juge mensongères et pas du tout fondées. Abdoun affirme qu’il ne s’est aucunement accroché avec Belhadj qu’il considère comme un frère pour lui.
Furieux, le joueur affirme que ce sont des accusations mensongères
Il faut dire qu’on a rarement vu Abdoun dans un état de colère comme celle d’hier. Très furax, le joueur dit ne pas comprendre cet acharnement accumulé contre sa personne par une certaine presse qui vise, selon lui, à salir son image et par conséquent à l’écarter de la sélection nationale.
L’ancien joueur de Manchester City assure aussi qu’il a toujours respecté et ses coéquipiers et le sélectionneur. Mis sur le banc lors de ce match, le joueur affirme qu’il a très bien pris la chose et qu’il ne s’est pas du tout montré en colère contre la décision de son entraîneur.
«Je n’ai repris que récemment l’entraînement et c’est normal dans ce cas que je ne débute pas la partie», nous a dit Abdoun
«Qu’on me laisse en paix !»
L’air dégouté par tout ce qui se raconte sur lui depuis plusieurs semaines maintenant, Abdoun, interpelle ses détracteurs à le laisser tranquille et à ne pas raconter des salades sur ses relations avec ses coéquipiers en sélection. «Je n’arrive pas à comprendre pourquoi cet acharnement sur moi.
Et pourtant, je veille à être le plus sérieux en sélection. De grâce, qu’on me laisse en paix et qu’on arrête d’inventer des histoires pour me salir», finira par nous dire le joueur au numéro 22 de l’EN.
«Nadir est comme un frère et je ne me suis jamais disputé avec lui»
Tout d’abord, on aimerait que vous nous donniez votre version des faits concernant cette prétendue altercation que vous auriez eue avec votre coéquipier Nadir Belhadj, après le coup de sifflet final de cette rencontre amicale face au Gabon…
Croyez-moi, je suis sous le choc. J’étais très étonné de lire dans la presse que soi-disant je me suis vivement accroché avec mon frère Nadir après ce match face au Gabon. C’est vraiment du n’importe quoi. Je tiens formellement à démentir ces accusations qui ne sont en vérité que de pures mensonges qui visent ma personne et l’EN aussi.
Je rassure tout le monde que je m’entends super bien avec Nadir et avec le reste de mes coéquipiers. Certains journalistes doivent penser à élever l’EN pour qu’elle soit parmi les meilleurs au monde, non pas à tout faire pour la casser. Je me demande pour quelle raison on cherche toujours à inventer des histoires lorsqu’on subit des défaites.
On a même dit que dans les vestiaires, ça a bardé entre les joueurs après le match…
Laissez-moi rire. Franchement, on a dépassé les limites. Je vous assure et je vous le jure qu’il ne s’est rien passé dans le vestiaire. L’ambiance est bonne entre les joueurs et tout le monde s’apprécie. Il est clair qu’on était déçus du résultat, mais rien de plus cependant. Il faut qu’on arrête de semer gratuitement la zizanie. Permettez-moi de préciser quelque chose.
Oui, Allez-y…
J’ai pu lire aussi que j’étais énervé contre le coach, car il ne m’avait pas fait jouer titulaire lors de ce match. Vraiment, je ne sais pas d’où ils sont allés chercher ça.
Certes, tout joueur ambitieux aime jouer le plus de temps possible, mais il ne faut pas oublier aussi qu’il y a un entraîneur en place qui décide, pas une autre personne et je me dois de respecter ses choix. L’Equipe nationale n’appartient pas à Abdoun à ce que je sache.
On comprend par là que vous n’avez aucun problème avec le sélectionneur ?
Je vous l’ai dit il y a quelques semaines de cela et je le répète encore une fois. Je n’ai aucun problème avec le coach. On s’entend très bien lui et moi et il n y’a aucun souci. Je suis à la disposition de mon pays et il n’est pas question pour moi de créer des problèmes inutilement.
De quoi avez-vous parlé avec Belhadj au moment ou vous vous dirigiez au vestiaire ?
On a parlé du match, rien de plus. Les joueurs, ça parle entre eux, non ?
Voilà le mérite d’être clair. Revenons maintenant si vous le voulez bien sur cette rencontre face au Gabon. Une défaite assez surprenante concédée à domicile qui n’augure rien de bon, non ?
Je tiens à dire que notre défaite n’a rien de surprenante. Comme vous le savez, on vient tout juste de reprendre l’entraînement et la majorité des joueurs étaient fatigués lors de ce match.
On n’était guère prêts pour ce rendez-vous amical, et la défaite ne signifie rien. N’oublions pas aussi qu’il manquait plusieurs joueurs clés de notre équipe au cours de ce match, ce qui fait que notre tâche était davantage compliquée. Le plus important pour nous sera d’être bien présents face à la Tanzanie, c’est tout.
Donc, vous pensez que d’ici la rencontre face à la Tanzanie, l’équipe sera bien prête ?
Bien sûr. D’ici là, les joueurs auront repris la compétition avec leurs clubs et on sera mieux en jambes que lors de ce match qu’on a disputé avant-hier.
Vous rassurez les supporters algériens qu’ils n’ont pas à s’inquiéter quant aux chances de leur équipe d’être présente à la CAN 2012 ?
Evidemment qu’ils n’ont pas à s’inquiéter. Il faut qu’ils nous fassent confiance et qu’ils continuent à nous soutenir. On s’est bien qualifiés à la dernière CAN et au Mondial, donc, pas la peine de remettre à zéro tout le travail qui a été fait jusque-là. On a une bonne équipe et Inch’Allah, les résultats suivront.
Défaite encore une fois au stade du 5-Juillet, certains pensent que cette enceinte porte la poisse à l’équipe. Qu’avez-vous à dire sur cela ?
Ça n’existe pas ce genre d’histoires. On a perdu sur le terrain, c’est tout. Le stade n’a rien à avoir là-dedans. On a bien battu l’Uruguay dans ce stade l’année dernière, non ?
Néanmoins, on parle du retour de l’EN à Blida. Est-ce que vous pensez que c’est la meilleure solution ?
Je n’ai rien de particulier à dire sur cela. Il y a un président et un coach qui sont les mieux habilités à prendre une telle décision. Moi, je jouerai dans n’importe quel stade.
Feghouli reste à Valence
Finalement, Sofiane Feghouli ne sera pas transféré. Le FC Valence a décidé de garder son jeune joueur algérien recruté cet été.
Au départ, il était question d’un transfert dans un autre club qui pourrait assurer au joueur du temps de jeu, mais celui-ci a fini par convaincre son entraîneur, Emery, de le maintenir dans son effectif. Feghouli,a réussi lors des matches de préparation à confirmer à ses dirigeants tout le bien qu’ils pensaient de lui, en sortant des matchs plus que corrects face à Al Hilal et l’OM.
Mais c’est face à Aston Villa que Feghouli a réussi réellement à convaincre son entraîneur de le maintenir. Emery voulait, en effet, voir à l’œuvre le joueur face à un adversaire costaud. Face à Aston Villa, il a eu la confirmation. Feghouli a été élu par la presse locale meilleur joueur du match. L’incertitude qui planait sur l’avenir du joueur à Valence explique finalement son refus de s’exprimer à la presse avant le mois de septembre. Il a attendu de clarifier sa situation pour en parler. Il en est de même pour la question de sa sélection chez les Verts.
Stock City entre en scène pour avoir Yebda
aOn avait annoncé dans ces mêmes colonnes que le milieu de terrain de l’Equipe nationale Hassan Yebda est tout près de signer un contrat avec le club espagnol de Malaga. A en croire une source sûre, Hassan Yebda devrait opter pour ce club qui porte un grand intérêt pour le milieu de terrain algérien, d’autant plus que son club employeur, en l’occurrence le Benfica de Lisbonne, a mis son nom sur la liste des joueurs transférables lors de ce mercato. Entre-temps, il y a un club anglais de Premier League qui s’intéresse à Yebda. Il s’agit de Stock City.
Selon la presse anglaise, notamment le Daily Mirror, ce club s’intéresse à Yebda et compte prendre attache ces jours-ci avec la direction du Benfica pour le transfert du milieu de terrain algérien.
Benfica compte le vendre, Stock City veut un prêt
Cependant, il est très fort probable que Hassan Yebda atterrisse à Malaga. La cause, l’administration du Benfica, à sa tête Rui Costa, compte tout simplement vendre Yebda, alors que du côté de Stock City, on veut avoir le joueur pour une durée d’un an, c’est-à-dire sous forme de prêt. Cette proposition a été rejetée par les Portugais.
Son transfert fixé à 3 millions d’euros
Concernant le volet financier, on a appris d’une source bien informée que ça bloque sur le volet pécuniaire pour le transfert définitif de Hassan Yebda vers Malaga.
Les Portugais ont demandé trois millions d’euros pour céder les l’Algérien au club espagnol, alors que ce dernier ne semble pas prêt à débourser une telle somme, à moins que ses responsables ne changent d’avis.