Ce match PAOK Salonique-Olympiakos, match en retard de la 20e journée du championnat de Grèce de première division, qui s’annonçait comme un choc, puisque le deuxième se rendait chez le troisième, n’aura finalement été qu’une promenade de santé pour Djamel Abdoun et Rafik Djebbour, tous les deux titulaires pour l’occasion, et leurs coéquipiers.
Dès le début du match, sur un bon centre tendu venant de la gauche, manqué de justesse par Djebbour, pris en sandwich entre un défenseur et le gardien, c’est Djamel Abdoun, qui, à la manière d’un renard des surfaces, se saisit le premier du ballon et trompe le gardien de Salonique à la 5e minute de jeu (1-0). Une défense de Salonique qui allait encore craquer 12 minutes plus tard, et ce, par l’intermédiaire du Belge Mirallas, 2 buts à 0 à la mi-temps. La deuxième mi-temps démarre comme la première. Une domination sans partage de l’Olympiakos avec trois noms que le commentateur grec n’arrêta pas de citer, en les écorchant avec son délicieux accent hellénique : Abdoun, qui semblait avoir mangé du lion, impérial sur son côté droit, «Tzébour» (Djebbour) et Mirallas, prédateurs en attaque. Trois joueurs qui étaient déjà les héros de la première mi-temps et à l’origine des deux buts inscrits lors de celle-ci. L’équipe du PAOK Salonique n’arrivait pas à se rapprocher du but de l’Olympiakos à cause du pressing haut des hommes du Pirée et se contentait de passes latérales. Il ne se passera rien de plus côté score en seconde mi- temps, l’essentiel ayant été fait en première période. Dans ce choc du championnat grec, il ne fallait surtout pas manquer les 20 premières minutes du match pour voir des buts. Côté algérien, pas de jaloux, un carton jaune partout, à la 6e minute pour Abdoun et à la 76e minute pour Djebbour. Ce match aura permis à Djebbour de rassurer Vahid Halilhodzic et Abdoun s’est rappelé à son grand souvenir.
M. B.