L’ancien gardien de but international algérien, Abdeslam Benabdellah, a estimé que la défaite de l’Algérie contre le Maroc (0-4) en éliminatoires du Groupe D pour la coupe d’Afrique des nations (CAN-2012) « n’était pas la fin du monde » et que les joueurs, en tant que professionnels évoluant dans des championnats européens, « allaient se ressaisir ».
« La défaite contre le Maroc n’est pas la fin du monde. Malgré le lourd score, une défaite équivaut à trois points de perdus, tout comme lors de la perte d’un match avec une marge d’un but d’écart. Les joueurs vont se ressaisir pour défendre leurs chances jusqu’à la dernière seconde », a déclaré l’ancien keeper du MC Oran au journal marocain Al-Khabar. L’ex-gardien du Widad de Casablanca a, par ailleurs, estimé que la défaite algérienne était due à « un manque de concentration » et à « l’absence d’une tactique claire » avant d’ajouter qu’ »on ignorait si la formation sur laquelle s’est basée le sélectionneur était à vocation défensive ou offensive ». « Nous avons constaté qu’il n’y avait pas de cohésion entre les lignes, et les joueurs ne savaient pas quoi faire avec la balle lorsqu’elle était dans le camp algérien », a-t-il souligné.
Il a ensuite fait remarquer que les protégés de Benchikha « s’étaient découragés dès le premier but encaissé alors qu’ils étaient dans l’obligation de changer de tactique de jeu afin de chercher l’égalisation ». Selon lui, la défaite n’est pas seulement imputable au sélectionneur et aux joueurs, mais à tout le monde. « Nous sommes tous responsables car nous avions exagéré dans notre confiance en pariant sur une victoire face au Maroc », a estimé Abdeslam Benabdellah en affirmant « nous devons faire face à la défaite avec beaucoup de professionnalisme, la laisser derrière nous et nous concentrer sur l’avenir ».