Le président du parti islamiste algérien, Société de la paix, Abderrazak Mekri, a déclaré que la maladie du président Abdelaziz Bouteflika, rentré en Algérie lundi dernier, a compliqué la situation politique dans le pays
Lors de son allocution d’ouverture du conseil de concertation de son mouvement, il a affirmé que ce dernier a plusieurs travaux à effectuer dans ce cadre politique. Il déclare : « Le pays est en crise, enfermé et suspendu par la maladie du président algérien »
En outre, il affirme qu’il ne peut parler de l’article 88 de la Constitution algérienne étant donné qu’il ne s’est pas bien informé sur l’état de santé du président algérien et qu’il n’a ni les prérogatives, ni les compétences pour le faire. « On se contente juste d’exiger la transparence », renchérit-il.
Le politicien algérien a tenu à affirmer le droit de son mouvement de s’interroger sur les autres questions politiques qui font partie des prérogatives du président comme l’organisation des élections libres et loyales et si les prochaines élections sont à considérer une chance pour le changement et le réforme afin « d’assurer la transition démocratique ».
Le président algérien était hospitalisé à Paris depuis le 27 avril suite à un AVC. Actuellement et selon un communiqué de la présidence de la République algérienne, il est en convalescence et est tenu de suivre un programme de rééducation.