La déclaration de l’actuel secrétaire général du FLN, Amar Saâdani, soulevant la question de l’organisation du congrès du parti avec seulement les militants de base en marginalisant le comité central (CC), n’a pas été du goût de Belayat et de M. Abada.
Contacté par nos soins, le représentant des redresseurs, Abderrahmane Belayat, qualifie lesdites déclarations de «démagogiques». Pour lui, Saâdani vise à travers son discours à «faire croire à ses partisans que ce sont leurs décisions qui comptent et non celles des cadres du parti, représentés dans le comité central (…), ce qui est contraire aux statuts du parti qui stipulent que la préparation et l’organisation d’un congrès est du ressort du CC, avec, certes, la participation de la base», a-t-il indiqué.
Et de citer les statuts du vieux parti du pouvoir : «Etant l’instance suprême entre deux congrès, le CC est responsable de la préparation du congrès et la base est associée pour donner son point de vue sur les amendements des statuts, la résolution organique, la politique économique et sociale et la résolution politique.
Partant, l’initiative et la préparation du congrès reviennent de droit au CC qui, après réunion, fixe la date du congrès, le lieu de sa tenue, etc. Le CC reste aussi la seule instance habilitée

à élire le SG du parti.» A en croire M. Belayat, «si l’acariâtre Saâdani s’agrippe vraiment à organiser un congrès sans la participation du comité central, c’est parce qu’il sait bien qu’il est discrédité et lâché par plus de trois quarts de députés du parti et deux tiers des membres du CC». Et de lâcher : «Aujourd’hui, Saâdani fuit le congrès comme la peste». Belayat affirme, enfin, que le parti est entré dans «l’illégalité» depuis le 29 août 2013, jour de l’arrivée de l’actuel chef du parti .
Rezki A.