L’homme d’affaires algérien Abdelmoumen Khalifa s’est exprimé, aujourd’hui jeudi 10 novembre 2011, sur les colonnes du quotidien arabophone «Echourouk». Dans un entretien réalisé à l’intérieur de la prison de Wandsworth, au sud de Londres, où il est détenu préventivement de puis près de quatre années, Khalifa revient sur son affaire qui avait défrayé la chronique nationale.
«Pourquoi la Justice algérienne met-elle tant de temps pour trancher sur les recours que j’ai introduit suite au procès de Blida», entame l’homme d’affaires algérien ses réponses. Et d’ajouter : «Au début de l’affaire, rien n’indiqué que mon Groupe allait s’effondrer. Des hommes politiques ont commencé à parler des prétendus déboires financiers de mon Groupe. Une certaine presse s’en est mêlée et à amplifié l’affaire».
«Comment expliquez-vous que j’ai pu obtenir 30% des actions de la Société Générale alors que j’étais en pleine tempête qui visait mon Groupe. Demandez aux experts qu’est ce qu’une faillite et comment peut-on la déclarée».
Abdelmoumen Khalifa niera également l’affaire des deux millions d’euros, portés par ses proches et saisis par la Police des frontières : «Si l’argent prenez la destination du Panama, ca aurait eu du sens, mais dire qu’il prenait la destination de la Grande-Bretagne est insensé. C’est une affaire montée».
Khalifa affirmera également qu’il n’a pas «fait transféré l’argent du Groupe en Grande-Bretagne». «Demandez aux responsables algériens où est passé l’argent du Groupe. Les milliards de mon Groupe, je les ai laissés en Algérie», affirme-t-il.
Yasmine B.