«Tout le monde nous demande d’envoyer notre armée au Mali, en Libye… Notre réponse est claire et précise ; Nous avons une constitution qui précise qu’aucun soldat algérien ne doit aller en dehors de nos frontières», a déclaré le premier ministre en marge du Sommet pour la paix et la sécurité de Paris.
Abdelmalek Sellal qui représentait le président de la République, a ajouté que «l’Algérie est et demeure un pays stable», en dépit de la situation qui prévaut au niveau régional. L’Algérie, reconnue comme «havre de paix» et qualifiée d’acteur majeur, s’emploie à contribuer à la stabilité de la région. Toutefois, elle refuse catégoriquement d’intervenir militairement dans les pays voisins. «La plupart de nos frontières, pour ne pas dire toutes, sont au rouge. On est obligé d’être extrêmement vigilant et d’être extrêmement fort pour y faire face», a rappelé le Premier ministre. Intervenant devant des membres de la communauté algérienne établie en France qu’il a réunie au siège de l’Académie diplomatique internationale de Paris, Sellal a indiqué que la stabilité demeurait la « priorité » pour le gouvernement, même s’il restait des « insuffisances » au développement, a-t-il dit ajoutant que toutes les critiques sont « tolérées ». Sellal a appelé la diaspora algérienne à faire profiter l’Algérie de son expertise et d’investir pour contribuer au développement économique du pays.
Ismain
