Le dossier d’importation pèse lourdement sur l’économie nationale, une situation qui a fait réagir, Abdelmadjid Tebboune, ministre du Commerce par intérim, qui a fait savoir que le gouvernement cherchait les meilleurs moyens de protéger l’économie nationale et préserver les ressources extérieures du pays.
Pour lui, il s’agit bien de la réduction des dépenses de l’Etat durant cette conjoncture économico-financière, pour cela la protection de l’économie nationale de ces importations anarchiques demeure une nécessité, voire une urgence nationale. «L’Algérie n’est pas un déversoir des produits d’importation», a-t-il insisté. Pour ce dernier, le gouvernement est en mesure d’élaborer une nouvelle liste des produits éligibles à l’importation et ce, lors de la prochaine réunion interministérielle: «Les quotas et les nouveaux produits concernés par le dispositif des licences.» Les importateurs seront obligés, selon le ministre du Commerce par intérim d’importer des produits qui répondent aux normes internationales et selon le besoin du marché algérien.
En effet, Tebboune, a mis l’accent sur la nécessité du renforcement du contrôle des services des douanes au niveau des ports pour intercepter toutes tentatives d’inondation du marché national par des produits de mauvaise qualité. Ce dernier indique «que tout produit non fabriqué dans son pays d’origine sera interdit. Pour étayer ses dires, ce dernier a évoqué l’importation des véhicules «les marques française, allemande, japonaise et autres fabriquées dans les pays autres que leur pays d’origine seront interdites sur le marché national», a-t-il souligné. Pour lui, la réduction des importations de 7 milliards de dollars cette année est l’objectif esquissé par le gouvernement dans le cadre de sa politique de rationalisation des dépenses de l’Etat pour faire face à la crise. Pour cela, toute opération d’importation sera soumise à un cahier des charges.
