Abdelmadjid Sidi Saïd à propos des mouvements de protestation «Il y a sept ONG qui activent dans le sud algérien»

Abdelmadjid Sidi Saïd à propos des mouvements de protestation «Il y a sept ONG qui activent dans le sud algérien»
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C’est un secrétaire général de l’UGTA dépité et qui est sorti de ses gonds aujourd’hui à l’occasion de la tenue de la première session de la Commission nationale exécutive (CEN) après le 11ème congrès de l’organisation.

Il fera beaucoup de mise au point notamment à propos de la mise en application de l’abrogation de l’article 87 bis, laissant entendre que des doutes ont été émis à ce propos. « Vous vous occupez du secondaire, oubliant l’essentiel. Il rappellera toutes les étapes ayant présidé à la décision politique de son annulation. « Il ne nous a pas été facile de trouver la solution lorsqu’en 1994 le Fonds monétaire international nous avait exigé le licenciement de 1,6 million de travailleurs, dont 60% dans la Fonction publique contre l’octroi de 600 millions de dollars, a indiqué le secrétaire général de l’UGTA. Et d’ajouter : « On ne pouvait pas accepter de mettre à la rue les travailleurs, cela aurait constitué une tâche indélébile à notre actif. C’est pour cela, que nous avons proposé la redéfinition du SNMG».

Le patron de la Centrale syndicale s’est félicité de cet acquis, dont le décret exécutif vient d’être publié au journal officiel. « Nous avons réussi à créer une passerelle entre l’UGTA et les pouvoirs publics. Et je suis fier de cette relation, parce que c’est avec le dialogue que l’on aboutit à ce qu’on veut. Nous avons dû faire des concessions au patronat pour qu’il accepte le principe de l’abrogation du 87 bis, car il a demandé en contrepartie la réduction des charges patronales. Ce qui n’était pas possible. Nous avons alors proposé que les allocations familiales continuent à être payées sur le budget de l’Etat. » Tout cela, renchérit l’intervenant au milieu des attaques de part et d’autres pour casser et l’UGTA et le pays. Un pays, que beaucoup veulent voir à feu et à sang. Un pays que je vous demande de défendre. » Il invitera les membres de la CEN à s’appesantir sur ce qui se passe au Sud. Comme pour dire que les citoyens ne se sont pas soulevées aussi facilement. « Il y a sept organisations non gouvernementales qui y activent », dit-il

Il évoquera également toutes les pressions subies par l’UGTA et par ricochet l’Algérie de la part des confédérations syndicales internationales, dont la CSI et le rôle joué par le secrétaire général du syndicat tunisien contre l’Algérie.

LG Algérie

Enfin la CEN a élu les 12 membres du secrétariat national à l’issue d’un vote bloqué.

Faouzia Ababsa