Afin d’aboutir à un règlement pacifique de la crise libyenne, l’Algérie prône un dialogue «inclusif» dans ce pays avec la participation de toutes les parties libyennes. C’est ce qu’a déclaré, hier à Alger, Abdelkader Messahel, ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines.
S’exprimant lors d’une conférence de presse, M. Messahel a affirmé qu’Alger est en contact avec toutes les parties libyennes, dans le cadre des efforts visant à trouver une issue pacifique à la crise, en proposant «un plan de sortie de crise comprenant sept points». Le ministre a, dans ce contexte, rappelé que l’Algérie appuie la feuille de route de l’UA, élaborée en mars dernier, car a-t-il dit, elle constitue une proposition de sortie de crise «fiable» qui donne la prééminence à la logique de paix, en préconisant l’arrêt des hostilités, un dialogue inclusif, la prise en charge des aspects humanitaires et la mise en place par les Libyens d’institutions conformes à leurs aspirations par la voie d’élections libres.
Par : A. B.