Abdelhamid Brahimi s’est attaqué aux DAF (déserteurs de l’armée française) en déclarant qu’ils ont déserté sur les ordres de l’armée française pour infiltrer la Révolution algérienne.
D’après ce dernier, il y a eu 14 officiers, dont Nezzar, qui ont rejoint les rangs de l’ALN pour être les futurs agents d’une cinquième colonne en prévision de l’indépendance inéluctable de l’Algérie.
Pour preuve, à l’indépendance, ils ont placé leurs amis à des postes clés dans les ambassades, les wilayas et les institutions de l’Etat afin de resserrer leur contrôle sur le pays.
En outre, il s’est dit heureux de revenir à la mère patrie après une si longue absence, près de 25 ans, qui l’a éloigné du pays où il est né, grandi et contribué à son développement et que son expérience d’enseignant universitaire à l’étranger, il la mettra au service de l’Algérie qui a de grandes potentialités et qui a fait et fera face à relever tous les défis pour surmonter les difficultés actuelles, car elle a de grandes compétences et les capacités necessires pour faire face à toute crise et en sortira renforcée par toutes ces épreuves.
Puis, il s’est lancé sur une longue diatribe contre les partisans de Hizb França (Parti de la France) en précisant que si nous, les nationalistes, nous nous orientons pour prier vers la Mecque, eux ils le font vers la Tour Effel, c’est-à-dire la France, à laquelle ils se sont voués corps et âme.
Tout en précisant, qu’il avait mis en garde le colonel Boumediene, à l’époque de l’armée des frontières en Tunisie, que ces 14 DAF, de l’aveu de Slimane Hoffman lui-même, ont été envoyés par la France, mais que ce dernier était conscient du danger mais qu’il les utilisait comme des «tournevis» au profit de la Révolution, mais plus tard, ils ont investi tous les rouages de l’Etat.