Le directeur général de la sûreté nationale, Abdelghani Hamel, a ordonné une enquête sur la gestion de l’argent des œuvres sociales de la direction générale de la sûreté nationale (DGSN), apprenons-nous de source crédible.
Cette enquête ne signifie pas forcément l’existence de dilapidation de deniers publics. Le directeur général de la sûreté nationale tient à assurer une gestion transparente au bénéfice des éléments de ce corps des forces de sécurité qui, à l’instar des éléments de l’ANP, de la Gendarmerie nationale, des patriotes, gardes communaux et l’ensemble des algériennes et algériens, ont consenti d’énormes sacrifices pour le pays durant les moments les plus durs.
5,6% des effectifs de la police ont été assassinés par les terroristes durant la décennie noire, avait annoncé feu Ali Tounsi, rappelle-t-on. De nombreux autres ont été blessés, certains amputés, à l’image de Dichou, artificier, victime de l’explosion d’une bombe qu’il tentait de désamorcer. 10 000 parmi eux ont suivi des séances de psychologie suite aux événements douloureux vécus par l’Algérie.
C’est ainsi que, selon cette source, des cadres supérieurs de la police pourraient être auditionnés en tant que témoins ou apportant leur aide dans le cadre de cette enquête, dont un chef de sûreté de wilaya, le premier responsable des œuvres sociales et celui de l’intendance de cette institution.
La police algérienne qui a fourni des efforts considérables, effectue une avancée importante vers la spécialisation de ses unités et la modernisation de ses services ainsi que l’amélioration de son efficacité avec une maîtrise grandissante de l’outil technologique dans le cadre de ses missions. Abdelghani Hamel tient à poursuivre la modernisation de la police entamée par feu Ali Tounsi,
investissant davantage dans l’élément humain et la poursuite de la modernisation des différents services de la DGSN pour les rendre plus efficaces.
Dans le but de renforcer la sécurité du citoyen, la DGSN a tracé un plan de recrutement devant augmenter le nombre de policiers, tous grades confondus, de 165 000 éléments, actuellement à 200 000. Le renforcement des effectifs ainsi que la création de nouveaux postes et commissariats rendraient la police plus efficace avec la revue à la hausse de la couverture sécuritaire.
Par M. Abi
