Passer en revue les performances économiques et sociales des politiques menées depuis 1999, et particulièrement dans le cadre du plan quinquennal 2010/2014, n’est pas chose aisée, au regard de l’ampleur des projets qui y sont inscrits.
Des réalisations palpables
Passer en revue les performances économiques et sociales des politiques menées depuis 1999, et particulièrement dans le cadre du plan quinquennal 2010/2014, n’est pas chose aisée, au regard de l’ampleur des projets qui y sont inscrits. Routes, production agricole, industrie, infrastructures hydrauliques, défis énergétiques et environnementaux… incontestablement, le Président Bouteflika a nourri de grandes ambitions pour le pays. De quoi propulser l’Algérie au rang de pays émergent, quand on voit le coût de certains projets, leur grandeur et leur portée stratégique pour le développement du pays. L’ensemble des réalisations matérialisées dans tous les domaines sont nécessaires et répondent à une vision juste et futuriste. Une seule ombre au tableau : les capacités de réalisations nationales font encore défaut, comme c’est le cas dans le secteur du BTPH, dont la réalisation de nombreux projets a été confiée à des sociétés étrangères. Si ces capacités font défaut, c’est que l’autre défi à relever consiste à former davantage pour pourvoir les créneaux d’activités qui ont besoin de main-d’œuvre qualifiée, de la ressource humaine nécessaire. Pour ce qui est de la logistique et des finances, le pays n’a pas à se plaindre. Preuve s’il en est, l’enveloppe allouée au plan quinquennal 2010/2014, se chiffre à 286 milliards de dollars, avec à la clé des projets pharaoniques évalués à des dizaines de milliards de dollars, tels que les barrages, les universités et les écoles, les hôpitaux… Bien plus chers que ce que l’on peut voir ailleurs. Ce n’est pas tout, et c’est à juste raison que d’autres projets, au titre de l’aménagement urbain, sont réalisés ou en cours. Les villes surpeuplées, à l’instar de la capitale, bénéficient d’une attention toute particulière, dans tous les domaines susceptibles d’améliorer le quotidien des citoyens et lui procurer une vie de qualité. Même chose pour les zones reculées, où des projets de désenclavement ont permis d’extirper des populations de l’isolement. En définitive, l’Algérie imaginée par le Chef de l’Etat ne ressemblera pas à celle qu’il avait trouvée en 1999. Tout au long de ces années, le pays a connu une croissance enviable, loin des niveaux chaotiques que tout le monde connaît. Le pays est sorti du cercle vicieux de la dette. On est loin des années où on était pris en tenaille entre les injonctions des organisations financières internationales qui nous imposait des solutions drastiques et l’impératif de réaliser de la croissance. Le Président élu a opté donc pour une politique économique volontariste, à la faveur d’un cycle mondial qui a permis d’améliorer progressivement la situation sur tous les fronts : remboursement de la dette, réduction du chômage très fortement, tombant à 10% de la population active. Une amélioration du marché de l’emploi due à celle de la conjoncture et à un traitement social du chômage à travers de nombreux dispositifs.
Le gouvernement a en effet amorcé un virage en matière de politique de l’emploi. Par ailleurs, il est à noter que c’est également le social qui a façonné pendant toutes ces années la politique économique du Président Bouteflika, avec en premier chef : la réduction du chômage. Autre promesse honorée, le Président Bouteflika a eu à affronter, ces dernières années en particulier, plusieurs conflits sociaux majeurs. Chaque mandat a eu son lot de crise sociale, mais il a su se faire entendre, notamment des jeunes et des travailleurs auprès desquels il jouit d’une grande popularité. A vrai dire, après douze années au pouvoir, des réalisations édifiantes dans tous les domaines nous autorisent à dire, sans risque de se tromper, que l’Algérie d’aujourd’hui avance.
Farid B.
Sous le sceau du pragmatisme politique
Du point de vue du Chef de l’Etat : « Les réformes engagées ambitionnent d’élargir la démocratie participative et représentative et de consolider les droits et libertés individuels et collectifs des citoyens de manière à conforter les fondements de l’Etat de droit et consacrer la démocratie en tant que choix irréversible. »
Le chantier politique, mis en œuvre par le Chef de l’Etat depuis son investiture en 1999, était préalablement défini avec des échéances arrêtées, d’où du reste sa décision de se représenter en 2004 et en 2009 pour briguer successivement un second et un troisième mandat, il est aussi un fait qui demeure incontestable.
A savoir que politiquement cette troisième année de son troisième mandat est différente par rapport à toutes celles qui l’ont précédée, car d’une importance capitale sur la voie du parachèvement du projet politique mis en œuvre depuis plus de 13 ans. Une importance qu’il était loisible de deviner, dès l’entame de cette troisième année, tant il est certain aussi que le Président Bouteflika ne pouvait occulter le contexte et la période sensible tant sur le plan interne qu’externe dans laquelle le pays évolue.
Les profondes mutations politiques, les tensions sécuritaires, et les crises économiques étaient une donne dont il se devait de tenir compte. Et c’est ce qu’il a fait puisque dans un de ses derniers discours, (celui du 23 février NDLR), il a déclaré que cet environnement « impose de composer avec ses exigences avec sagesse et sérénité, confiance et optimisme, à la lumière des orientations et des priorités de la stratégie nationale ».
Dès lors, et avec ce recul, le discours du 15 avril prend toute sa signification. En effet, faut-il le souligner, c’est cette intervention télévisée d’une vingtaine de minutes qui a donné le ton de ce qu’elle devait et allait être du point de vue politique, surtout, cette troisième année de son investiture : une année charnière pour le pays.
Dans ce discours, le Président Bouteflika avait pour rappel, d’une part fixé les grands chantiers politiques sur lesquels le gouvernement avait été instruit pour travailler et d’autre part, avait tracé les échéances temporelles pour leur réalisation. Mais ce qui a été surtout retenu de cette intervention, c’est la ferme volonté du Chef de l’Etat d’aller vers de profondes réformes politiques.
La révision de la Constitution et des principales lois politiques en vigueur, à savoir la loi sur le régime électoral, la loi sur les partis politiques, la loi sur l’information et la loi relative aux associations, en sus de l’élaboration d’une loi portant élargissement de la participation de la femme aux assemblées élues étaient ainsi les principales annonces contenues dans le discours 15 avril 2011.
Un engagement que le Chef de l’Etat a mis, dès le mois de mai suivant, sur la voie de la concrétisation par la mise en place de la commission nationale de consultation politique, dont la présidence a été confiée à Abdelkader Bensalah.
Les avis et suggestions recueillies auprès des chefs de partis, personnalités nationales et représentants de la société civile et du mouvement associatif ont servi de matière première à la confection par le gouvernement des projets de lois soumis à l’adoption du Parlement.
Parachever le processus de réformes
Pour ce qui de la révision de la Constitution, cette tâche sera confiée à la nouvelle Assemblée qui sera élue à l’issue des élections législatives prévues le 10 mai prochain. En effet, le Président Bouteflika avait annoncé la mise en place d’une commission constitutionnelle constituée de politiques et d’experts en droit constitutionnel. « Elle me fera des propositions dont je m’assurerai de la conformité avec les valeurs fondamentales de notre société, avant de les soumettre à l’approbation du Parlement ou à vos suffrages par la voie référendaire », avait-il ainsi expliqué. Une révision qui aura ainsi à parachever le processus de réformes politiques consolidé par la levée en février 2012 de l’état d’urgence en vigueur depuis 19 ans. Faisant le bilan de ces dernières années, le Chef de l’Etat avait tenu à rappeler dans son discours du 23 février dernier, prononcé à l’occasion du double anniversaire de la nationalisation des hydrocarbures et de la création de l’UGTA , que « notre pays a réalisé au cours des dernières années d’importantes avancées que seul le profane ou l’ingrat seraient tentés de nier », avant de préciser que « le pays a franchi des pas importants sur la voie des réformes politiques qui ont été consolidées par des décisions nouvelles portant sur la modernisation de l’arsenal législatif qui sera suivie par la révision de la Constitution dans l’objectif d’emboîter le pas à l’évolution, somme toute normale, de notre société, répondre aux attentes légitimes et, surtout, pour se mettre au diapason des mutations en cours de par le monde ». Ainsi du point de vue du Chef de l’Etat « les réformes engagées ambitionnent d’élargir la démocratie participative et représentative, et de consolider les droits et libertés individuels et collectifs des citoyens de manière à conforter les fondements de l’Etat de droit et consacrer la démocratie en tant que choix irréversible ».
Quelques mois après ce discours, le 15 mars plus précisément, dans le message qu’il a adressé au secrétaire général de l’Organisation national des moudjahidine (ONM) à la veille de la tenue du 11e congrès de l’organisation, le Chef de l’Etat a rappelé ce qu’il entendait et ce qu’il attendait de sa démarche politique. « Ce qu’il faut comprendre, c’est que la transition vers un nouveau mode de pratique politique, d’exercice des libertés individuelles et collectives et de liberté d’expression et de critique, est une évolution naturelle et une étape incontournable si nous voulons appréhender la nouvelle réalité avec les moyens nécessaires, une entreprise qui loin de renier ni dénigrer les efforts précédemment consentis, ambitionne de les consolider ». En cet an III de l’acte III, on peut que souscrire à ce constat dressé par le Premier magistrat du pays lorsqu’il affirme que « le moment est venu d’opérer un changement qualitatif dans la mentalité et les comportements », que « le moment est venu de rompre avec les mauvaises habitudes et les pratiques négatives telles que le laisser-aller, la négligence et bien d’autres vices qui ne siéent guère à un pays engagé dans un projet de développement d’envergure et une démarche de modernisation ambitieuse et qui aspire à une place de choix parmi les nations ».
Nadia Kerraz
L’espoir renaît chez les jeunes
En célébrant aujourd’hui le troisième anniversaire du 3e mandat du Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, la jeunesse garde tout l’espoir d’une Algérie meilleure, stable et souveraine. Les grands chantiers entrepris dans tout le pays et l’amélioration des conditions de vie des citoyens sont les signes réels d’une réussite durant les trois mandats successifs du Chef de l’Etat. Certes, l’espoir renaît surtout en la jeunesse qui représente 75% de la population algérienne. Des jeunes qui n’ont pas manqué de signaler à chaque occasion le changement radical qu’a connu le pays dans tous les domaines. Les grands chantiers entrepris partout dans le pays, à travers les millions de logements construits, les réalisations sans précédent d’infrastructures de bases qui s’ouvrent vers le progrès, les millions de postes d’emplois créés, l’amélioration dans l’enseignement, tous paliers confondus, sont autant de succès du programme du Président de la République. Les jeunes qui vivent ces changements au quotidien savent pertinemment que la réussite du pays dépend de leur mobilisation et de leur participation sur le terrain à l’achèvement des grands projets entrepris. De 1999 à nos jours, l’Algérie a connu d’énormes changements positifs dans tous les domaines d’activités. La reconnaissance de ces millions de jeunes au programme du Président témoigne de leur grande mobilisation pour les prochaines élections législatives. La contribution de la jeunesse se démontre au quotidien. Cette dernière aspire à une Algérie forte, harmonieuse et sereine. Le Premier magistrat du pays a rappelé à chaque occasion que la jeunesse est partie prenante dans le développement du pays et a réaffirmé sa détermination de donner à cette catégorie de la population la place qu’il lui revenait dans la société. Par ailleurs, la femme n’est pas restée en marge de ce grand changement qu’a connu le pays. Les dernières décisions du Président Bouteflika, pour une meilleure participation de la femme dans la vie politique du pays, témoignent de la reconnaissance de la nation entière envers toutes celles qui ont contribuées durant la guerre d’indépendance à libérer le pays du joug colonial. Des décisions favorables qui ont donné plein d’engouement aux jeunes et aux femmes à se porter candidats aux prochaines joutes électorales et de participer massivement en tant qu’électeurs à la réussite de ce grand rendez-vous.
M. LAOUER
Un pas franchi pour le développement durable…
Trois ans du troisième mandat présidentiel se sont écoulés. Un laps de temps qui peut permettre, en la circonstance, de faire une halte en vue d’évaluer le parcours réalisé et tirer, éventuellement, les enseignements nécessaires de l’application du programme d’actions basé essentiellement sur l’investissement massif pour moderniser le pays et le doter en infrastructures nécessaires. Il est sans doute permis d’épiloguer sur les éventuelles insuffisances et les défaillances relevées dans sa mise en œuvre, mais on ne doit pas occulter l’effort entrepris, sanctionné par la réception de grands ouvrages. Un effort traduisant toute la volonté politique affichée par le promoteur de cette œuvre qui a fait de la devise une Algérie forte et sereine, un objectif fondamental. La perception de cette Algérie en mutation, reconfigurée territorialement au gré de la réception des projets structurants tels que l’autoroute Est-Ouest, l’extension des lignes de chemins de fer, les barrages, les unités de dessalement … ne peut que conforter le commun des Algériens sur le pas franchi pour le développement durable et stratégique. Une cadence qui reste soutenue pour les prochaines années dans le cadre de la refonte et du renouveau national. Effectivement, le choix de l’investissement massif est toujours de mise pour offrir aux collectivités locales les moyens et les conditions de relance et d’exploitation des ressources et potentialités. Une relance et une exploitation de nature à générer des richesses et créer des emplois. Après le pari, du rétablissement de la paix et de la restauration de la stabilité remporté, la tendance est à la reprise de l’activité socio-économique pour répondre un tant soit peu aux préoccupations et attentes du peuple algérien et de lui permettre de renouer avec ses marques et ses repères. Un plan national de relance est initié à la grande joie des populations de l’Algérie profonde confinées jusque-là dans l’enclavement. Le logement et l’amélioration de l’alimentation en eau potable à la faveur de programmes d’une rare consistance figurent dans les priorités comme pour raviver des sentiments d’espoir et d’espérance et donner le coup d’envoi d’une ère nouvelle. Les engagements pris par le Président de la République furent totalement honorés pour remettre le train Algérie sur rails, baliser la voie et rassurer dans une grande mesure ses passagers. Parallèlement, une certaine concentration fut observée pour l’achèvement des travaux de certains grands chantiers en souffrance depuis des décennies à l’image de l’aéroport et du métro d’Alger. C’est dire toute le caractère de globalité d’une approche certes mise en application. Beaucoup reste à faire devant les exigences d’une société en perpétuelle évolution et d’un monde en ébullition.
Au fil de ces trois dernières années, l’effort s’est focalisé sur la jeunesse à l’effet de favoriser sa promotion sociale et son épanouissement. Nul en effet ne peut ignorer cet effort si singulier fourni en direction de cette couche qui fut l’objet d’une attention particulière du Chef de l’Etat et couronné par la mobilisation de conséquents fonds destinés à l’emploi et à la création de PME. Une conférence nationale, un conseil ministériel et des décisions d’une grande portée pour le soutien de la jeunesse illustrent parfaitement cet intérêt manifesté pour cette masse, appelée à prendre la relève et à perpétuer les idéaux de Novembre et les valeurs de la nation.
Positif sur tous les plans, au vu des réalisations diverses enregistrées, d’une remise à niveau de tous les secteurs d’activité et d’une refonte totale de tout un système de fonctionnement, le bilan même préliminaire de ce troisième mandat ne peut qu’interpeller la conscience collective.
A. BELLAHA
A marquer d’une pierre blanche
Une chose est sûre, l’impulsion donnée par le Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, depuis son investiture à la tête de l’Etat, se matérialise d’année en année, par des options orientées exclusivement sur la mobilisation d’investissements publics massifs et consacrés essentiellement à l’amélioration des conditions de vie de la population.
Les années 2011 et 2012 n’auront pas fait exception à la règle, avec l’inauguration ou la mise en service de plusieurs infrastructures à forte potentialité économique et sociale. Ce n’est pas un moindre détail que d’avoir à citer le métro d’Alger, inauguré le 31 octobre 2011 par le Président. Cet événement historique, attendu depuis plus de trois décennies va changer la ville à tous points de vue, et c’est la Régie autonome des transports parisiens (RATP) qui en assurera l’exploitation pendant huit ans avec l’Entreprise du métro d’Alger. Quelque 25.000 personnes sont attendues par heure et par sens.
Le tramway de la capitale a été inauguré, lui aussi, en mai 2011. Alger, métropole de quelque trois millions d’habitants, qui s’étend sur plusieurs collines, est desservie par quatre téléphériques et un réseau d’autobus, évalué à 3.454 unités. Dans sa totalité, le tramway d’Alger, qui assurera quotidiennement le transport de 185.000 voyageurs, desservira 38 stations au total, sur une ligne de 23, 2 km.
L’autoroute Est-Ouest est réceptionnée dans son intégralité avant la fin de l’année 2011. La plus grande partie de cet important ouvrage est aujourd’hui achevée. Rappelons que le chantier de l’autoroute Est-Ouest a permis de former 100.000 travailleurs et 5.000 cadres spécialisés. Ce « projet du siècle » constitue, un important acquis pour les générations futures.
Le Président de la République, en visite dans la wilaya de Tamanrasset, à l’extrême Sud du pays, a procédé à l’inauguration officielle du mégaprojet de transfert d’eau d’In Salah à Tamanrasset.
Un projet a été réceptionné par le ministre des Ressources en eau, Abdelmalek Sellal. Le rêve devient donc réalité, en cette année 2011. L’eau potable coulera dans les robinets de la capitale du Hoggar. C’est l’un des défis de l’Algérie, tracé par le Chef de l’Etat lors de son arrivée au pouvoir en 1999, qui se réalise. Au-delà de son impact économique, ce transfert, qui consiste à approvisionner la ville de Tamanrasset à partir d’In Salah en eau potable sur une distance de plus de 750 km pour un coût global de 197 milliards de dinars, aura d’importantes retombées sociales pour la région. Ce projet a pu être livré dans le délai contractuel grâce au rythme de travaux très soutenu, malgré une température ambiante très élevée. Le chantier a été achevé sans avoir enregistré ni retard et ni surcoûts.
Grâce à cette réalisation, la wilaya de Tamanrasset sera à l’abri du besoin en eau pour longtemps au vu des ressources importantes que recèle le grand Sud, tout au long du réseau.
Le Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a inauguré en octobre 2011, à Alger, le nouveau siège du ministère des Affaires étrangères. Situé au plateau des Annassers, il s’étend sur un terrain d’assiette de 69.736 m2. Il est composé d’un ensemble de neuf bâtiments bâtis autour de deux grandes cours intérieures, avec un aménagement extérieur couvrant une surface de 53.000 m2.
Il comprend également une salle de « crise » d’une superficie de 510 m2 et des espaces destinés aux services de la Caisse nationale des assurances sociales (CNAS), à la Poste, aux services médicaux et sociaux, à la CNASAT et à Air Algérie. Le Chef de l’Etat a procédé auparavant à la pose de la première pierre du Centre international des conférences au club des Pins, et la pose de la première pierre de la Grande Mosquée d’Alger ou Djamaa Al Djazair.
L’année 2011 a vu le Président de la République, adresser un message plein d’humanisme à l’occasion de l’ouverture officielle des festivités de « Tlemcen, capitale de la culture islamique 2011.
« Cette année de la culture islamique permettra une meilleure connaissance de l’islam par les Occidentaux en même temps qu’une plus grande compréhension entre les peuples », a indiqué Abdelaziz Bouteflika, lors de son allocution inaugurale effectuée dans le grand chapiteau placé sur le plateau de Lalla Setti.
« Notre devoir est d’œuvrer solidairement, non pas à l’instauration de la confrontation et de la rupture, mais à la construction d’un consensus, des dialogues, des échanges fondant à la grande réconciliation des cultures humaines », a-t-il plaidé à cette occasion. Un message clair et sans équivoque à l’adresse de la Nation musulmane, en ce sens qu’il tend à renforcer la tolérance et le dialogue interreligieux en ces moments cruciaux pour l’humanité.
M. Bouraib
Diplomatie : Une envergure algérienne
Candidat à la magistrature suprême au moment où l’Algérie en proie à la violence terroriste était isolée par les institutions financières et politiques internationales, M. Abdelaziz Bouteflika avait promis trois choses : Le retour à la paix, le lancement de grands projets de développement économiques et sociaux et le retour de l’Algérie sur la scene internationale. Un triptyque qu’il n’a jamais renié une fois devenu Président. Bien au contraire ! Les élections législatives qui auront lieu dans un mois témoignent à leur manière de la tenue de ces promesses. Des élections qui se tiennent après l’adoption de textes fondamentaux qui réécrivent sur le marbre l’option démocratique et républicaine des institutions. Des élections qui vont se dérouler sous le regard de 500 observateurs étrangers quasiment de toutes les institutions internationales, preuve que des liens forts existent désormais entre l’Algérie et le reste de la communauté internationale.
L’Algérie appartient au continent africain, fait partie du Maghreb, plonge ses racines civilisationelles dans le monde arabe et, est propriétaire de plein droit d’une parcelle de ce qu’on appelle le Bassin méditerranéen… Il est donc dans l’ordre logique des choses que l’Algérie soit présente, par cette position même, à l’échelle planétaire. Qu’on se tourne vers l’Afrique et l’Union africaine, le Maghreb et l’UMA, le Monde arabe et la Ligue arabe, la méditerranée et son Union avec ses relations denses, multiples, bilatérales et multilatérales, vers « le monde » et sa diplomatie active au sein des différentes institutions de l’Onu L’Algérie a toujours activement participé aux grands rendez-vous internationaux comme aux regroupements régionaux. En pleine crise de la Libye, le Président de la République a joué un rôle de premier plan lors du Sommet de l’UA tenue dans la capitale de la Guinée Equatoriale dans la formalisation d’une solution libyenne pour faire cesser la violence, tuer dans l’œuf les convoitises étrangères sur ses richesses et apporter dans les plus brefs délais la paix avant que la haine ne s’installe durablement dans le cœur des Libyens. Un plan, rejeté hélas et qui sera repris dans les grandes lignes après avoir apposé en bas du document la signature de pays tiers ! Lors du 25e Sommet du comité d’orientation des chefs d’Etat et de gouvernement du NEPAD qui s’est déroulé en même temps, le Chef de l’Etat avait souligné les efforts d’intégration menés par l’Algérie. Une déclaration qui a le mérite de rappeler que L’Algérie est chef de file dans des projets intégrateurs : la route transsaharienne (Alger-Lagos) et la fibre optique reliant Alger, en passant par le Niger aux pays de l’Afrique de l’Ouest. Le président Bouteflika a également, lors de ce sommet, pris part, à la 35e session du Forum des Chefs d’Etat et de Gouvernement des pays membres du MAEP, à la réunion de haut niveau des dirigeants africains au processus de la préparation de la Conférence des Nations unies pour le développement durable (Rio+20) et a pris part, à la réunion des dix Chefs d’Etat et de gouvernement sur la réforme des Nations unies et la réunion du Comité des Chefs d’Etat et de gouvernement sur les changements climatiques… Des réunions marathons… Un Sommet des plus importants, des plus riches marqué par une intense activité diplomatique qui sera couronné de succès.
“l’Afrique et les intérêts africains au-dessus de tous”
Quand il s’agit du continent auquel l’Algérie appartient, notre pays a une seule devise… exprimée il y a moins d’un mois lors de la réunion du comité ad hoc des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine (UA) à Cotonou (Bénin) : « l’Afrique et les intérêts africains au dessus de tous », Le Président de la République à travers son représentant a « défendu l’approche qui met l’intérêt du continent au-dessus de tous et qui cherche à ce que l’Afrique soit solidaire, unie et avoir un leadership fort ». Solidaire, unie et pas déchirée par des violences intestines qui sapent ses efforts vers la modernité… Que ce soit pour le Soudan, la situation en Somalie ou la situation explosive en cours au Mali, un seul credo : le maintien de la paix, de la stabilité et de l’intégrité territoriale. L’insécurité, la violence mais aussi les fléaux et les stigmates du sous développement que la diplomatie algérienne aborde avec détermination. La crise humanitaire dans la Corne de l’Afrique a été un moment fort durant lequel l’Algérie a appelé la communauté internationale à s’attaquer aux causes profondes de la famine pour trouver des solutions à long terme aux crises humanitaires qui surviennent dans cette région et dans d’autres parties du continent. A cette occasion, on le souligne, L’ancien Président du Ghana et haut représentant de l’UA pour la Somalie, M. Jery Rawlings, a rendu un hommage particulier à l’Algérie pour son geste de solidarité à l’endroit des populations africaines victimes de la famine. En effet, la diplomatie algérienne allie la parole aux actes. Une diplomatie active et agissante. L’Algérie venait à cet instant, aider matériellement les populations de cette partie de l’Afrique.
Un geste qui a reçu une ovation durant les travaux de la conférence et de nombreuses délégations africaines et partenaires ont exprimé directement à la délégation algérienne leur appréciation pour l’aide « substantielle » consentie par l’Algérie aux victimes de la famine dans la Corne de l’Afrique. Sur décision du Président de la République, l’Algérie a apporté aux pays de la Corne de l’Afrique une aide humanitaire qui s’élève à 10 millions de dollars. Un pont aérien a été mis en place entre Alger et Nairobi pour faire parvenir 600 tonnes de denrées alimentaires ainsi que des produits pharmaceutiques d’urgence et des tentes aux populations somaliennes victimes de la famine. Une deuxième phase de l’opération d’aide humanitaire va consister en l’envoi de denrées alimentaires aux autres pays de la Corne de l’Afrique qui accueillent les réfugiés somaliens ou dont une partie de la population est menacée par la famine, à savoir l’Ouganda, l’Ethiopie, Djibouti et l’Erythrée.
Le sommet G8-Afrique :
mise en place de plates-formes
Il y a un peu moins d’une année, le Président de la République, a développé à Deauville (France) lors du sommet G8-Afrique un argumentaire sur le plan d’action Union africaine NEPAD 2010-2014. Un Programme-cadre à long terme pour le développement des infrastructures en Afrique pour booster le partenariat et l’investissement. « L’Algérie membre du Sous-comité de Haut niveau sur les infrastructures chargé d’accélérer la réalisation de projets régionaux prioritaires est partie prenante dans ces initiatives d’envergure.
Le Chef de l’Etat avait alors souligné la nécessité, au plan international, de traiter « le décalage » entre la perception du risque pour les investisseurs et la situation réelle en Afrique, ajoutant que certains pays partenaires » s’y sont déjà attelés et ont initié des mécanismes appropriés non seulement pour encourager leurs entreprises à investir en Afrique, mais aussi pour apporter un soutien financier à l’initiative privée pour la création et le développement d’entreprises dans les pays africains ».
Sommet Afrique-Inde :
Des pôles d’émergence
15 Etats africains sont présents à ce Sommet qui se déroule à Addis-Abeba auquel participe l’Algérie. Un forum désigné par l’Union Africaine et où l’Algérie brille à travers le Président de la République l’un des initiateurs du NEPAD. Une feuille de route est établi pour matérialiser un partenariat fécond entre deux puissances émergentes : l’Inde et de l’Afrique en tant que « nouveaux pôles de croissance de l’économie mondiale ». Le Monde arabe est également chevillé au corps de l’Algérie. Qu’une épreuve frappe un de ces pays et l’Algérie reprend son bâton de pèlerin sillonnant les capitales, investissant les tribunes internationales pour plaider encore et toujours le retour à la paix dans le cadre de la préservation de l’intégrité du pays que le destin éprouve. Il y a moins d’un mois, le représentant du Président de la République, a participé aux travaux du 23e Sommet de la Ligue arabe à Baghdad. L’ordre du jour du Sommet comportait plusieurs thèmes notamment la question palestinienne, la situation dans plusieurs pays arabes dont la Syrie, le Yémen et la Somalie ainsi que l’épineux problème de la dénucléarisation de la région du Moyen Orient. Auparavant la diplomatie algérienne a pris pied à Damas (Syrie) pour rencontrer le Président Bachar El-Assad. Une visite inscrite dans le cadre des efforts de la Ligue arabe pour le règlement de la crise syrienne. Le Conseil des ministres arabes des AE avait alors chargé cette commission restreinte de prendre contact avec la direction syrienne en vue de mettre un terme à tous les actes de violence et d’entamer le dialogue entre le gouvernement et les parties de l’opposition pour la mise en œuvre des réformes politiques qui répondent aux aspirations du peuple syrien…et l’histoire continue…
M. Koursi
Aux origines
Quand on procède à une rétrospective de la diplomatie algérienne on est frappé par la permanence d’une position qui illustre à elle seule une démarche qui puise ses référents dans l’histoire, la géographie et l’économie. Paix, intégrité territoriale, souveraineté, politique de bon voisinage et coopération internationale. Une quasi permanence dans une ligne de conduite jamais démentie à tel point qu’on peut aisément parler de doctrine et non pas de positions conjoncturelles. l’Algérie était un protagoniste, un acteur de premier plan sur les grandes questions de l’heure… jusqu’au tournant des années 1990 où les hoquets de l’histoire d’une démocratie mal assumée, meurtrie, elle s’est faite plus discrète… C’était le temps « discrétion diplomatique » imposée par certains, ravis de trouver là un élément providentiel pour brider ce pays. Aujourd’hui, il n’existe pas une seule construction régionale, institution internationale dans laquelle notre pays n’est pas représenté quand il ne joue pas les premiers rôles. L’Algérie, beaucoup l’ignorent, a même occupé le siège de membre non permanent du conseil de sécurité de l’ONU en 2004-2005.
Celui qui fut ministre des Affaires étrangères sous Houari Boumediene était, et, est toujours un fin diplomate. Même ses « adversaires » sur la scène internationale lui reconnaissent l’élégance du geste et la subtilité du langage… Si le style emprunte au langage ésotériques de la diplomatie, les objectifs, par contre, affirmés sur la scène internationale (sur quelque sujet que ce soit, quelque dossier ou événement que ce soit) sont toujours clairement exprimés, défendus et jamais remis en cause… C’est que cette diplomatie plonge ses racines dans le combat libérateur où la détermination était le gage de la réussite. Cette permanence dans l’attitude ne signifie pas une rigidité dans les positions ou une obstination braquée contre la marche de l’histoire. Bien au contraire ! L’Algérie est l’un des pays phares dans cette problématique mondiale du Nord et du Sud qui met au centre de ce couple le dialogue et la coopération. L’Algérie a toujours donné son point de vue, exprimé sa position sur les questions moyens-orientales, palestiniennes, libanaises, maghrébines, le golfe, la question du Sahara occidental… Ainsi que les questions sécuritaires étant sur ce dernier point, le premier pays a avoir plaidé pour une coopération internationale contre le terrorisme devenu lui-même transnational.
M. K.
La reconnaissance
Le sommet de la Guinée Equatoriale a consacré à lui tout seul le poids diplomatique de l’Algérie …des preuves ? Primo, la désignation de l’Algérie à la tête du « Groupe des 77 + la Chine » pour une année à partir de janvier 2012. Un groupe qui regroupe les pays du « Tiers monde + la Chine » pour organiser les négociations avec les autres groupes. Ce groupe négocie sur les questions multilatérales dans les domaines économiques, sociaux et environnementaux. Durant toute l’année 2012, l’Algérie agira au nom du Groupe des 77 dans toutes les négociations au plan multilatéral. Dès son entrée en fonction, l’Algérie a proposé la nécessité de lancer un mécanisme susceptible de jeter des passerelles entre le G77 et d’autres regroupements tels le G24 auprès du FMI et de la Banque mondiale, et le G20 qui regroupe les plus grands pays riches dont les grandes puissantes émergentes. Secundo, l’élection de l’Algérie durant ce Sommet à travers la désignation d’une femme, le Dr Maya Sahli, membre de la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples, pour une durée de six ans A noter par ailleurs, que l’Algérie est représentée à la Cour africaine des droits de l’homme, par E. Guergouz, à la Commission africaine du droit international, par Kamel Filali, au Comité de lutte anti-corruption, par Nabil Haffad et qui occupe le poste de la vice-présidence de l’ECOSOC et préside le Mécanisme africain d’évaluation par les pairs (MAEP) avec M. Babès…
En fait, l’Algérie est présente dans tous les organes importants et essentiels de la commission et le Président de la République est présent dans tous les comités ad hoc de l’Union africaine que ce soit le MAEP, le NEPAD, les Changements climatiques ou la réforme du système des Nations unies.
Récemment encore, L’Algérie a été élue au bureau du Conseil intergouvernemental du PIDC; le Programme international du développement de la communication (PIDC) au siège de l’Unesco à Paris dans le cadre de sa 28e session.
M. K.