C’est le Premier ministre, Abdelmalek Sellal qui annonce ce samedi la candidature du président algérien à un quatrième mandat. Au pouvoir depuis 1999, victime d’un accident vasculaire cérébral en avril dernier, le président algérien n’a repris ses fonction qu’après une longue
hospitalisation en France. Et depuis, il est peu apparu en public.
Avant cette déclaration du Premier ministre algérien, c’est le patron du Front de libération nationale, Amar Saïdani, qui avait indiqué qu’Abdelaziz Bouteflika était le candidat de son parti. L’occasion de s’opposer au patron du Département de renseignement et de sécurité, le général Mohamed Médiene dit Toufik, qui serait opposé à un quatrième mandat du président algérien : « Nous, au FLN, on veut que le général Toufik cesse de s’immiscer dans les affaires du parti. En fait, il n’est pas en position de dire oui ou non à la candidature du président Bouteflika à la présidentielle » du 17 avril.
Une candidature qui divise
Mardi dernier, le président algérien est lui-même intervenu pour dénoncer des tentatives de « déstabilisation » visant la présidence et l’armée qui font croire, selon lui, que l’institution militaire est en proie à des divisions : « Les conflits fictifs entre les structures de l’Armée nationale populaire (ANP) relèvent d’un processus de déstabilisation bien élaboré par tous ceux que le poids de l’Algérie et son rôle dans la région dérangent. »
L’année dernière, Abdelaziz Bouteflika a été hospitalisé trois mois en France après un AVC.