abdelaziz belkhadem, secrétaire général du fln : «Le Sénat pourra légiférer et amender les lois après la révision constitutionnelle»

abdelaziz belkhadem, secrétaire général du fln :  «Le Sénat pourra légiférer et amender les lois après la révision constitutionnelle»

Le secrétaire général du Front de libération nationale (FLN) Abdelaziz Belkhadem a appelé, mercredi à Alger, les élus locaux de son parti de la wilaya d’Alger à «l’unification des rangs» et à rester «fidèles» à la ligne politique du parti pour assurer le succès du candidat du FLN aux prochaines élections pour le renouvellement partiel du Conseil de la nation prévues le 29 décembre.

Au cours d’une rencontre avec les élus de son parti aux assemblées communales et de wilaya, au niveau de la wilaya d’Alger, M. Belkhadem a souligné que «la confiance dont a été investi le parti durant les élections locales doit être fructifiée pour d’autres acquis» et «éviter de succomber à l’égocentrisme qui risque de nuire au parti». M. Belkhadem a souligné qu’ «avec les 407 sièges obtenus lors des élections locales au niveau de la wilaya d’Alger et les nouvelles adhésions ainsi qu’avec les futures alliances, le FLN aura assuré un siège au Conseil de la nation».

Après avoir relevé que la politique «était synonyme d’éthique et non de mensonge», il a exhorté les élus du parti à demeurer fidèles à la ligne de celui-ci et d’œuvrer au succès du candidat de leur formation politique au cours des prochaines élections pour le renouvellement partiel du Conseil de la nation, estimant que les alliances qui ont eu lieu dans les assemblées locales étaient «normales et traduisaient un désir de diversité dans l’horizon politique».

Le secrétaire général du FLN a suggéré qu’il soit conféré au Conseil de la nation, à la faveur du prochain amendement de la Constitution «des prérogatives lui permettant de légiférer et d’amender des lois dans des domaines bien précis, notamment en matière de développement local, et d’y consacrer un chapitre portant sur toutes les formes de contrôle, ainsi que sur le nomadisme politique».

R.N