Abdelaziz Belkhadem rencontre Les nouveaux députés : “Le FLN, c’est le parti du peuple et de l’Algérie”

Abdelaziz Belkhadem rencontre Les nouveaux députés : “Le FLN, c’est le parti du peuple et de l’Algérie”
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« Le FLN a prouvé encore une fois que l’une de ses forces vives réside en son ancrage populaire. »

« C’était une erreur politique grave de baser ses espoirs sur ce qui s’est passé dans les pays voisins. »

«Même pendant les moments difficiles qu’a connus le pays, le FLN a toujours été en mesure d’unifier les Algériens et de rester fidèle aux principes du premier Novembre 1954», décalre Abdelaziz Belkhadem, secrétaire général du FLN, à plusieurs reprises, jeudi à l’hôtel Mazafran, devant les nouveaux et fraîchement élus députés de son parti.

Retraçant plusieurs étapes traversées par le Front de libération nationale, M. Belkhadem s’est attardé sur la plus récente et non moins hautement importante : l’obtention de 221 sièges dans la prochaine Assemblée qui le maintient comme première force politique du pays.

LG Algérie

Ce triomphe, le FLN le doit aux «hommes de bonne volonté, à leur tête le Président de la République». Le travail assidu de tout un chacun a «œuvré pour la consécration de la sécurité et la stabilité de l’Algérie», relève, tout souriant, le SG du parti.

A ses détracteurs, il a tenu un langage on ne peut plus clair : «Ne peuvent douter de la transparence du scrutin que ceux que les urnes ont désavoués.» Et de leur rappeler que dans les pays démocratiques, «il est d’usage que l’élite politique vaincue félicite le vainqueur».

«Ce n’est pas le cas en Algérie», déplore M. Belkhadem. Selon lui, de nombreux leaders politiques «ont du mal à digérer» leur échec lors de la consultation du 10 mai dernier. «Il faut qu’ils fassent preuve de responsabilité politique.

Par leurs invectives, ils tentent, en vain, de combler leurs lacunes nombreuses», observe le leader du FLN pour qui «le choc qu’ont reçu certains leaders politiques est immense car ils ont longtemps cru qu’avec leurs idées chimériques, ils créeront une existence».

Et la réaction du FLN dans tout cela ? Pour son secrétaire général, le doyen des partis a prouvé «encore une fois que l’une de ses forces vives réside en son ancrage populaire». Citant les différentes «attaques» dont le FLN a été destinataire depuis octobre 1988, Belkhadem se réjouit, tout de même, du récent succès. «Le FLN a montré qu’il est le vrai représentant du peuple», a-t-il assuré.

En dépit d’une confiance inébranlable qu’il a en lui, entérinée par le choix du peuple, le doyen des partis, a affirmé son premier responsable, «garde les pieds sur terre et, plus que jamais, se sent conscient de la responsabilité qu’il a envers la société».

Devant une salle qui lui était tout à fait acquise, M. Belkhadem évoque le défi majeur qui attend le FLN et ses élus, représentants du peuple, qu’il cerne en «la prise en charge efficace et effective des préoccupations des jeunes», citant, entre autres, le travail et le logement. Le SG du parti a fait savoir que le discours du FLN «se conjugue à l’avenir».

A contrario de certaines formations, enchaîne M. Belkhadem, «notre conscience ne nous a pas permis de promettre monts et merveilles uniquement dans le but de gagner des élections». L’orateur réitère à maintes reprises qu’au sein du FLN, «on croit au multipartisme, et il n’est plus question de revivre l’expérience du parti unique».

Même si le peuple l’a élu à une majorité relative avec 221 sièges, la formation de Belkhadem «travaillera avec d’autres partis». Au fil des minutes, l’orateur rappelle que le « verdict» de l’urne est à la fois celui de la liesse et du contentement, mais aussi d’une responsabilité à savoir gérer. Dans ce même ordre d’idées, il dit, sous les applaudissements des présents, que le «FLN est un parti du peuple qui œuvre pour la transparence et une Algérie meilleure». Le SG du FLN a insisté sur le fait que la gouvernance n’est pas synonyme d’hégémonie, mais son contraire. «Il s’agit d’être à la hauteur des doléances du peuple», tranche-t-il. «Car le démocratie politique n’aura de valeur si elle n’est pas issue de démocratie sociale.» Sur le plan régional, M. Belkhadem fait une halte sur ce qui est appelé «printemps arabe». En guise d’arguments, le premier responsable du FLN a fait savoir que cette dénomination «n’a de printemps que le nom, et se trompent ceux qu’il l’ont vu se propager à notre pays». Il affirme que «les Algériens sont eux-mêmes et n’ont jamais accepté de se comparer aux autres». Pour lui, «c’était une erreur politique grave de baser ses espoirs sur ce qui s’est passé dans les pays voisins».

Fouad IRNATENE

“Le parti du FLN pourrait s’allier avec des partis de tendance nationaliste”

Le secrétaire général du parti du Front de libération nationale (FLN), M. Abdelaziz Belkhadem, a indiqué que son parti « pourrait » s’allier avec des partis « nationalistes » et dont les programmes sont « proches » de celui du FLN. « Le parti du Front de libération nationale pourrait s’allier avec des partis de tendance nationaliste, lesquels pourront s’entendre avec nous sur une plate-forme commune et dont les programmes sont proches de celui du FLN », a déclaré M. Belkhadem à la presse. « Le parti du FLN est pour l’élargissement de l’Alliance dans le but de faire participer le plus grand nombre de forces politiques dans la gestion des affaires publiques », a ajouté M. Belkhadem. M. Belkhadem a qualifié, en outre, la « victoire » de son parti aux législatives de « fête du FLN », félicitant aussi « le parti et l’Algérie » pour cette victoire. Evoquant les « mécontents » au sein de son parti, M. Belkhadem les a exhortés à « prendre leur mal en patience et en silence ou mourir de dépit ».