Le candidat à l’élection présidentielle du 17 avril prochain Abdelaziz Belaïd a accusé l’Etat d’avoir failli dans toutes ses politiques de développement socioéconomiques dans les régions du sud Algérien, estimant que celles-ci demeurent « très marginalisées », en dépit des richesses naturelles qu’elles disposent.
Le plus jeune candidat à la présidentielle, lors d’un meeting populaire tenu à la maison de la culture d’Adrar, s’engage, s’il sera élu le 17 avril prochain, à élaborer un programme spécial pour le développement du Sahara et a promis de mettre fin au flagrant déséquilibre en matière de répartition des richesses entre les wilayas du nord et du sud.
Il s’agit aussi pour le candidat de revoir à la baisse le prix de l’électricité, de « mettre fin à la discrimination et à l’exclusion » dont sont victimes les cadres de la région et « résoudre le problème du chômage auquel sont confrontés la grande majorité des jeunes du sud algérien ».
Qualifiant d’ « échec » les actuelles politiques d’emploi et de logement dans la région du sud, il a affirmé que son programme électoral comporte un grand chapitre relatif à cette question. « Les jeunes de cette région sont prioritaires en ce qui concerne l’emploi et le logement, étant donné que la région du Sahara est celle qui rapporte le plus de richesses pour l’Algérie », a-t-il soutenu avant de promettre d’implanter dans chaque commune des PME/PMI ainsi que des stades, des piscines et des salles omnisports.
Abdelaziz Belaïd s’engage également à sortir la région du Sahara de son isolement perpétuel, en construisant des lignes ferroviaires modernes pour trains à grandes vitesses (TGV), qui relient aussi bien les villes sahariennes entre-elles qu’avec les grandes villes du nord, a-t-il lancé.
Il a enfin appelé les citoyens de la wilaya d’Adrar à voter massivement pour lui, leur affirmant qu’il sera le digne représentant des habitants du sud du pays.
Khelifa Litamine