Abdelaziz Belaid aux jeunes de Boumerdès «Ne fuyez pas votre pays»

Abdelaziz Belaid aux jeunes de Boumerdès  «Ne fuyez pas votre pays»

Au 4ème jour de la campagne électorale, le candidat Abdelaziz Belaïd a déposé ses valises à Boumerdès, le temps d’un meeting populaire. Accueilli en grande pompe par les militants de son parti et des citoyens de la ville, il a abordé avec eux plusieurs questions d’actualité.

D’emblée, l’hôte de Boumerdès évoque la diversité du pays. Pour lui «l’Algérie plurielle est une richesse. C’est pour cela que certains veulent la diviser » affirme-t-il, en allusion aux évènements qui secouent la ville de Ghardaïa et aux derniers propos d’Abdelmalek Sellal sur les Chaouis, en assurant, en substance, qu’il travaillera « à rassembler tous les algériens sans distinction aucune ».

Abordant les différentes potentialités de la wilaya, notamment, dans les domaines touristiques et agricoles, le candidat n’a pas manqué d’accabler les gestionnaires du dossier du foncier agricole. « Les vrais agriculteurs vivent une psychose. Du jour au lendemain, ils se retrouvent expropriés sous-prétexte que ces terres appartiennent à des anciens colons», dénonce-t-il. Quant au secteur du tourisme, il a estimé que celui-ci peut « créer une dynamique pour créer de l’emploi et faire des profits ». Là aussi, il n’a pas manqué de montrer du doigt la mauvaise gestion du foncier qui freine le développement du secteur ».

L’autre sujet abordé par le candidat est le chômage qui touche une grande partie de la population de cette wilaya, notamment, les jeunes auxquels il a adressé un message les exhortant à « ne pas fuir le pays en barque et à se battre pour la construction du pays ».

Par ailleurs, et en abordant la situation financière du pays qui ne bénéficie pas beaucoup aux algériens, l’orateur dira que l’on n’a pas « le droit de jouer avec l’argent des algériens ». « De quel droit, prête-t-on notre argent au FMI? Et de quel droit on donne des devises aux gens pour aller faire le hadj ? Celui qui veut faire son hadj n’a qu’à le faire avec son propre argent», lâche-t-il.

De notre envoyé spéciale Mahmoud Chaal