Le candidat Bélaïd Abdelaziz a entamé sa campagne électorale à partir de la wilaya de Djelfa. « Cette wilaya est la mienne. Djelfa m’a offert mon premier poste de travail. Cette ville qui porte le N°17 sera peut-être le porte bonheur le 17 avril » prédit-il d’entrée, en insistant sur le rôle qu’elle pourrait jouer dans le développement économique du pays, notamment, via le secteur agricole et agroalimentaire.
Relevant les insuffisances dont souffre la wilaya, l’hôte de la capitale des hauts plateaux s’étonne que Djelfa ne soit pas reliée à Alger par une ligne de chemin de fer qui a, pourtant, existé par le passé. « Cette ligne doit descendre jusqu’à Tamanrasset, une fenêtre sur l’Afrique vers laquelle l’Algérie exportait sa production industrielle, notamment, la machinerie agricole, les camions de la SNVI ». Aujourd’hui, poursuit-il « nous produisons rien », en dépit des moyens financiers et la disponibilité de la ressource humaine compétente.
S’adressant aux jeunes, le candidat relève que ces derniers sont « mal exploités par des responsables incompétents » et leur promet « l’amnistie pour les appelés au service national n’ayant pas accompli leur devoir » et affirment, à ce même sujet que « pour les filles universitaires qui veulent passer l’armée, elles seront autorisées à le faire ». Abordant le volet social, l’orateur a indiqué que « la dignité est synonyme d’un travail, d’un salaire décent et un toit » estimant que « l’Ansej et la Cnac c’est un gaspillage d’argent. Et la crise de logement est un problème qui incombe à la commune de le résoudre ».
Par ailleurs, sur le chemin vers Djelfa, le candidat a fait une première halte dans la commune d’Ain Maabed. Une commune qui compte près de 21000 habitants mais qui donne l’impression d’une ville oubliée. « Nous n’avons ni usines ni structures importantes », souligne un habitant rencontré sur place.
De notre envoyé spécial Mahmoud Chaal