Abdallah Djaballah, chef du parti pour la justice et le développement (PJD) semble etre lié par un lien sacré avec les mouvements de redressement qui avaient tous, jusque là, fini par le rattraper. Après avoir créé plusieurs partis desquels il a été chassé, par des mouvements de redressements, il est, cette fois-ci encore, menacé de connaitre le même sort dans le PJD qu’ il dirige actuellement.
En effet, des membres du Madjliss Echoura (conseil consultatif) du parti, révèlent à Algérie1 qu’une « réunion aura lieu, dans les jours à venir, pour décider d’une démission collective ou créer un mouvement de redressement contre Abdallah Djaballah ». Les opposants au Cheikh expliquent « qu’environ une vingtaine de membres du madjliss Echoura contestaient, avant les élections législatives du 10 mai, les choix opérés par ce dernier dans l’ élaboration des listes des candidats ».
« Pour rappel, les membres du bureau de Bouzaréah du parti avaient fait une démission collective », ajoutent-ils. « Abdallah djaballah avait promis que la situation au sein du parti sera débattue lors d’une réunion devant se tenir après les élections legislatives.
La réunion a eu lieu mais Abdallah Djaballah a ignoré sa promesse et quitté les lieux dés que les débats sur les élections eurent pris fin », dénoncent-ils. « La question de la situation au sein du parti n’a pas été débattue, contrairement à ce qui était convenu », lancent-ils. « C’ est pour cette raison que nous allons tenir une réunion dans les jours à venir pour décider d’une démission collective ou créer un mouvement de redressement au sein du parti contre Abdallah Djaballah », ajoutent-ils.