L’ancien leader de l’ex-FIS Abassi Madani a annoncé ce matin son intention de contester auprès d’institutions internationales un projet de loi ôtant aux anciens militants du Front islamique du salut (FIS) le droit de reconstituer un parti.
Dans un communiqué publié à Doha, où il est basé, Abassi Madani, chef historique du FIS dissous, a estimé que cette loi violait » les conventions internationales sur les droits politiques et civiques » et appelé les partis algériens à la rejeter.
Les députés ont commencé le 23 novembre dernier l’examen d’une loi sur les partis politiques, qui interdit la reconstitution du FIS.
Selon le projet, » il est interdit à toute personne responsable de l’exploitation de la religion ayant conduit à la tragédie nationale de créer un parti politique ou de participer à sa création ou de siéger dans ses instances dirigeantes « , en allusion aux militants de l’ex-FIS, dissous en 1992.

Selon le texte, » toute personne ayant participé à des actes terroristes ou à toutes actions de violences et de destructions visant la nation et les institutions de l’Etat « , est concernée par cette interdiction.