Aâouedha ya Saadane !

Aâouedha ya Saadane !
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J’espère de tout cœur que le «Cheikh» des Verts n’a pas pris au mot la chanson qui dit «Aâouedha ya Saâdane !» (refais-là nous oh Saâdane…), car il serait capable de nous rééditer l’histoire abracadabrante de 86 dont le public ignore encore jusqu’à présent les tenants et les aboutissants et surtout les méandres ténébreux et controversés à la fois de ce sombre épisode du football algérien.

Car si l’on en juge par ce qu’il a laissé entendre, à savoir les pressions des politiques de l’époque qui se sont érigés en sélectionneurs et la version de ces derniers qui ont réfuté totalement les affirmations de l’entraîneur national, il est tout à fait légitime de craindre le pire pour l’avenir immédiat de nos Fennecs lors de la prochaine Coupe du monde.

Car cette fois encore, l’atmosphère a des ressemblances troublantes pour ne pas dire bizarres avec ce qu’a vécu notre onze national à Guadalajara et Monterrey.

Entre les sélectionnés et les sélectionnables, les contestés et les contestables, les imposés et les imposables (ndlr : je ne parle pas de fisc), toutes les interférences décelées et décelables et surtout les toutes récentes déclarations de joueurs qui ont été défenestrés du train en route vers l’Afrique du Sud, il faut bien reconnaître que ça bouillonne déjà drôlement autour du sélectionneur national qui ne nous a certainement pas encore tout dit sur ce qui se trame dans les arcanes de cette équipe nationale.

J’ose seulement espérer qu’il ne va pas nous réserver la suite de ce feuilleton sans fin pour 2014 lorsqu’un autre groupe viendra lui remixer cette chanson «Aâouedha ya Saâdane» et qu’il nous dira qu’en 2010 ce n’était pas lui, mais… l’autre qui avait choisi les joueurs.