Un couple d’Algériens résidant au Canada depuis 2004 a eu la surprise la plus insolite d’apprendre le mois dernier qu’un logement AADL lui a été attribué le 18 septembre 2010 à Douira au bâtiment E5.
La nouvelle est, en elle-même, agréable, seulement cet heureux couple n’en a pas été informé ! La preuve ? Jusqu’au jour d’aujourd’hui, ce couple ne sait pas encore qui a reçu les clefs de cet appartement, ni comment ou pourquoi qu’un logement est attribué en son nom sans qu’il soit mis au courant. Ce couple qualifie cette situation « du jamais vu ou entendu, un stade que l’on ne croyait jamais atteindre ».
L’information nous est parvenue grâce à un homme qui travaille dans un bureau de AADL à Alger.À noter que le couple a envoyé deux lettres express, deux courriels et un fax à la direction de AADL sur ce sujet sans avoir la moindre réponse jusqu’au 15 décembre 2013.
Il est à signaler que ledit couple a fait la demande de logement dans le cadre du programme AADL 2002. La demande a été acceptée et les intéressés ont même payé la somme de 170 000 DA. Entretemps, il s’est expatrié au Canada.
La seule information à laquelle le couple a eu droit, en 2009, lors d’un déplacement en Algérie au siège de l’AADL à Bir Mourad Raïs, c’est que « les logements sont encore en construction ». Depuis, aucune autre information, jusqu’au mois passé lorsque un ami leur a téléphoné pour les alerter. Le mystère reste entier sur cette affaire.
Car tout de même un logement a été attribué à une famille avec le nom d’un autre couple. Il y a là usurpation d’identité. Une affaire qui sans doute en cache d’autres dans le maquis d’attribution de logements.
Nadir Salemi