A votre tour, médecins résidents…..

A votre tour, médecins résidents…..
Le message du Président de la République, M.Abdelazziz Bouteflika, à l’occasion de la journée historique du 24 février a été reçu cinq sur cinq comme dirait l’autre. Le premier magistrat du pays, en homme sage, expérimenté et plein de ressources, s’est exprimé sur la situation et la période difficile que traverse le pays. Il en est très conscient et sait que l’Algérie est ciblée par les forces du mal qui distillent leur venin à l’endroit des points sensibles du tissu socio-professionnel. Qui est dupe pour ne pas comprendre que, les dernières les soubresauts, les vagues déferlantes de revendication et marches de protestation ne sont qu’une manipulation de masse savamment orchestrée. Raisonnablement et avec sagesse, certaines revendication exprimées sont honnêtes sauf qu’elles sont venues en des moments d’une passe difficile pour les caisses de l’Etat et çà, personne ne peut le nier. Mais, il y a l’art et la manière de demander ses droits avec intelligence en respectant l’ordre et la discipline nationale comme des gens civilisés qui savent tirer parti d’une certaine démocratie qui a besoin de bien murir. Les quelques quatre mille (4000) enseignants du primaire et des secondaires grévistes viennent de comprendre justement le message du Président et ont décidé de rejoindre leurs postes respectifs. C’est aussi un signal fort en que nos jeunes médecins résidents doivent décrypter et reprendre du service en suivant la voie de la raison auquel cas ce serait un gage de bonne foi vis avis de l’intérêt général de la nation et de ces milliers de pauvres des zones déshéritées et désertique. Et alors, messieurs les médecins résidents, vous êtes nos enfants, frères et amis de notre chair et de notre sang ; soyez les dignes héritiers d’Ibn Sina, Averroès, Abul Qassis et Hippocrate a votre tour et pouvez le à vous-même. Il est certain que votre message est passé au plus haut niveau pour être bien compris mais c’est à votre tour de mettre de la bonne volonté à comprendre que ce qui est possible serait fait à qu’à l’impossible, nul n’en est tenu. La paix, la stabilité, le dialogue, les concessions de raison et de sagesse sont des vertus qui enrichissent la démocratie d’un pays qui ne vaut que par la valeur de ses enfants, ses citoyens : c’est les moyens qui justifient la fin !
Younes Zahachi