L’Union nationale des personnels de l’éducation et de la formation (UNPEF) a tenu les 7 et 8 juillet derniers, son quatrième congrès depuis sa création en 1990, au niveau du lycée Hassiba Benbouali à Kouba.
En présence des représentants des 48 wilayas, l’union a procédé à l’élection d’une nouvelle direction présidée par M. Sadek Dziri, son ancien vice-président chargé de l’organisation.
Dans un compte-rendu du colloque envoyé à la rédaction, l’UNPEF dresse une plate-forme de revendications et de recommandations qui serviront de programme d’actions pour le futur.
«Le colloque se déroule dans des circonstances difficiles, où la famille de l’éducation attend la divulgation du nouveau régime indemnitaire dans lequel elle place de grandes espérances pour pallier les insuffisances notées dans le statut particulier», note le communiqué. Une liste de 9 points de revendications sanctionne le colloque. Révision de la classification des travailleurs de l’éducation, de la grille des salaires, élimination de l’ordonnance ministérielle 158/94, revalorisation des indemnités de retraite et augmentation du SNMG figurent parmi les objectifs tracés par l’union. Concernant la révision de la grille des salaires, l’UNPEF revendique la majoration du point indiciaire et son adaptation en fonction de la mercuriale. Une autre revendication liée aux indemnisations a trait à la retraite. Le 4e point de la liste stipule que les indemnités de retraite doivent être revalorisées «à hauteur de 100% sur la base du dernier salaire perçu et leur ajustement en cas d’augmentation des salaires des travailleurs du secteur».
Toujours en relation avec les indemnités, l’UNPEF recommande un SNMG à 24 000 DA.
Autre revendication entérinée en 3e position, l’Union demande l’annulation de l’ordonnance ministérielle 158/94 relative à la gestion des finances des services sociaux «qui a fait l’objet de plusieurs scandales financiers».
L’UNPEF sollicite l’ouverture d’une enquête par les services de l’inspection générale des finances (IGF).
Par ailleurs, l’UNPEF souhaite le report de la rentrée scolaire pour le début du mois d’octobre.
Craignant d’être «déçu une seconde fois par le régime indemnitaire, la première fois lors de l’élaboration du statut particulier qui a été une grande désillusion», le syndicat demande à associer les formateurs activant dans le secteur à l’évaluation des réformes engagées pour garantir un bonne qualité d’enseignement, propose à toute les forces du secteur de s’allier pour devenir une force de pression sur les pouvoirs publics et de corriger les insuffisances constatées dans le statut particulier afin de garantir «une vie digne» aux travailleurs.
Dans ce sens, l’union compte activer en coordination avec les syndicats libres «pour créer une force et acquérir les droits».