L’Airbus du président algérien, Abdelaziz Bouteflika, ne compte que très peu d’heures de vol. Va-t-il être revendu ?
Acheté en 2009 pour 312 millions de dollars, l´Airbus A340-500 censé servir aux voyages présidentiels est immobilisé à l´aéroport de Boufarik, entre Alger et Blida.
Il devait remplacer les Falcon ou les Grumman du Glam (Groupe de liaisons aériennes ministériel) qu’utilisait le président auparavant. Bien qu´ayant subi un coûteux (42 millions de dollars) lifting aux États-Unis (installation d´un système antimissiles, d´une chambre avec salle de bains, d´une moquette royale venue d´Espagne, etc.), l´appareil ne compte que trente heures de vol depuis sa réception, au printemps 2010.
Il pourrait donc être revendu, comme le fut, dans les années 1980, le DC9 acheté pour le président Chadli Bendjedid. À l´époque, l´opération s´était soldée par une perte sèche de 40 millions de dollars…