Le rendez-vous footballistique le plus important sera dans trois semaines à peine. Les pays participants hâtent la cadence des préparatifs, afin d’être au top le jour de l’ouverture des festivités, prévu le 12 juin prochain.
Chose point aisée pour l’Algérie, si l’on considère l’incertitude qui plane quant à la retransmission des matchs, en raison du » piratage » de la rencontre opposant l’équipe nationale à celle du Burkina Faso. Mais les maladies et les écarts de conduite des supporters sont les choses les plus redoutées. Les débordements entre supporters des équipes adverses sont appréhendés. La violence dans les stades ne se limite pas à Wembley.
Quand une équipe est vaincue, ses supporters n’admettent pas toujours la défaite. D’où résulte des accrochages entre les supporters, allant à des chambardements de matériel. Sauf que les fans de l’EN ne se retrouveront pas au stade Mustapha Tchaker. Le pays le plus peuplé d’Amérique Latine ne pardonne pas.
Un peuple connu pour sa pugnacité. C’est du » oeil pour oeil, dent pour dent « . Le poids reste, par ailleurs, porté par les 23 joueurs sélectionnés par Halilhodzic pour disputer la Coupe du Monde. L’enjeu est de taille. A sa quatrième qualification, tous les espoirs sont orientés vers le onze national. Passera-t-il l’épreuve du premier tour ? L’avenir nous le dira ! Une chose est sûre, les futurs bacheliers seront scotchés devant leurs écrans pour admirer nos guerriers sur la pelouse brésilienne, sachant la date du bac arrêtée pour le début juin. Par contre, à la fin du mois, la mollesse sera au rendez- vous. On aura entamé le mois de Ramadan. Encore faut-il que l’Algérie décroche le droit de retransmission pour savourer ce rendezvous planétaire.
Car, l’on cesse de récolter les conséquences de l’épisode de » piratage » du match opposant les fennecs à l’équipe burkinabè. En guise de sanction, la chaîne qatarie « Bein Sports » a refusé de vendre à l’Algérie les droits de retransmission des matchs de la coupe du monde qui aura lieu cette année au Brésil, lui demandant 120 milliards de centimes pour la retransmission de dix matchs seulement, d’après une source médiatique. Puis vient l’épisode où la CAF (Confédération africaine de football) prend des mesures sévères contre la transmission illégale.
Ainsi, l’équipe du pays ayant recourt à la retransmission illicite d’un match sera exclue de la compétition. Une nouvelle disposition de la CAF qui survient suite à la polémique qu’a suscitée le piratage de la rencontre ayant opposé l’EN au Burkina Faso, lors du match barrage aller, qualificatif à la Coupe du Monde 2014.
La nouvelle clause, introduite au règlement des compétitions, stipule qu’ » en cas de non-respect des engagements de la CAF par une association nationale ou de diffusion frauduleuse du signal TV, l’équipe concernée sera exclue de la compétition et sera suspendue pour la prochaine édition du tournoi « . Le problème de retransmission se pose pour les adeptes du ballon rond qui ne vont pas se déplacer avec le onze national. Le souci majeur concerne les supporters qui ne seront satisfaits que s’ils se trouvent sur les gradins pour booster les verts.
Qui dit stade, dit rencontre de différentes nations. Les maladies infectieuses sont redoutées, notamment le sida. Bien que les supporters des différentes sélections participantes au Mondial soient sensibilisés, le risque demeure présent. A noter à cet effet, qu’une compagne de vaccination contre la fièvre jaune et le paludisme de 90 supporters, comptant soutenir la sélection algérienne, s’effectuera à Oran avant leur déplacement au Brésil, d’après le chef de service prévention à la direction de la santé et de la population de la wilaya.
K.S.